J'adore cet endroit et hier nous avons découvert un joli panorama depuis l'église du village qui domine la rivière et la forêt avec toujours un peu partout des sculptures réalisées par des architectes.
Les couleurs sont édifiantes : le vert foncé des conifères contraste avec l'ocre des bouleaux.
La rivière a déjà la couleur et la froideur du marbre .
Article de " la Russie d'aujourd'hui" du 03/08/10 de Veronika Dorman :
« Fatigué de travailler dans des ateliers en sous-sols, en ville, je cherchais un site chargé d’histoire, une vieille église, un fleuve profond », raconte l’architecte moscovite Vassili
Chtchetinine, le père fondateur de la communauté d’artistes de Nicola-Lenivets.
En 1989, aux dernières heures de l’URSS, il arrive sur les rives de l’Ougra (Kalouga, 200 km de Moscou) en quête d’un coin oublié de la civilisation et trouve un village sommeillant en voie
d’extinction.
Hormis la majesté du paysage, il ne restait plus grand choses de la grandeur passée de ce coin de campagne où la première présence humaine remonte au troisième millénaire av. JC. Avant-poste de
la Russie médiévale, la région a surtout été le théâtre de plusieurs batailles décisives, dont la Grande halte sur la rivière Ougra qui mit fin au joug tataro-mongole au XVe siècle.
À la suite de Chtchetinine, ses amis artistes et architectes sont venus s’installer dans le coin. Sur l’invitation du peintre Nikolaï Polissky, les habitants des environs ont lâché leurs
bouteilles de vodka, retroussé les manches, et prêté main forte à l’artiste qui créait des œuvres monumentales en bois, foin, ou branchage. Tout le paysage est aujourd’hui façonné par ces œuvres
fantastiques dans lesquelles la nature fusionne avec l’architecture contemporaine.
En été 2006, la première édition du festival Arkhstoyanie (l’Archi-Halte) propose à des artistes russes et étranger de participer officiellement à l’aventure. Depuis, d’année en année, les rives
de l’Ougra servent de laboratoire à la quête artistique et spirituelle de dizaines de créateurs.
Donc nous avons essayé de monter dans les trucs bizarres des créateurs... mi-champignons, mi-squelettes de branches enchevêtrées et surmontées de picots
On est pas monté bien haut, en fait on était déjà à moitié épouvanté, on avait pas envie de mourir encore...
on est redescendu plus vite qu'on est monté ! niveau sécurité c'est quand même limite... ceci dit les russes eux y vont franco, les doigts dans le nez !
Ici à l'intérieur d'une cabane sous-terraine, telle un mini-chalet ! magique avec la vue sur l'Ougra et sa vallée.