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The Charlatans à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 26 octobre 2010

Publié le 26 octobre 2010 par Concerts-Review

Une  Orangerie clairsemée sur le coup de 20h00 pour accueillir, ce soir, les  Charlatans, auteurs d'un pourtant excellent dernier album " Who we touch", sorti il y a quelques semaines dans les bacs. A quelques mètres de là Bonaparte fait sold out à la Rotonde avec son techno punk théâtral. Allez comprendre..
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Heureusement, 20 minutes plus tard les accros au bar ont rappliqué et la salle est finalement plus que bien remplie. Justice est faite.
" Good Evening ! " lance Tim Burgess et les premières notes de "Then" résonnent dans l'Orangerie.
Le son est un peu approximatif durant ce titre mais les choses vont s'arranger rapidement.
Tous les regards se tournent vers Pete Salisbury( drummer de The Verve) qui assure l'intérim derrière les fûts, Jon Brookes s'étant évanoui sur scène lors d'un gig le 15 septembre dernier et étant actuellement soigné en Angleterre pour une tumeur au cerveau. On lui souhaite un prompt rétablissement.
Pas de souci en tout cas pour le set de ce soir, Salisbury sera en tous points parfait.
"Weiroo" avec l'orgue Hammond en ouverture permet de retrouver la gestuelle caractéristique de Tim Burgess, micro tenu à deux mains et petits moulinets aériens avec les bras. Particulièrement à l'aise dans les voix de tête, le chant du charismatique frontman est parfait.
"Can't get out of bed" excellent morceau pop au refrain accrocheur enflamme l_1b9786d37bb546588633de6315587bb5.jpg les fans. Mon voisin s'époumone et connaît toutes les paroles.
"Bad Days" et son intro à la basse bien lourde sur laquelle vient se greffer la voix de Tim est l'archétype de la Britpop song accrocheuse. La salle ondule.
"Smash the System"titre midtempo et son intro en arpège verra quelques joints enfumer l'air.. On fume gratos qu'on le veuille ou non..
Et dire que les salles sont non-fumeur ! Où est la sécurité ? Warf !!
Tim annonce "You're so pretty", léger et envoûtant. Les Stones de 'Miss You' ne sont pas loin, jusque dans les ouhouuu de fin de morceau. Emballant.
"One to another", basse vrombissante en tête fera danser toute la salle.
Les Charlatans passenr ensuite à la vitesse supérieure. Arrivent "Your Soul", poppy en diable,"Tellin Stories"un titre de 1997, "Patrol"et toujours cette charpente rythmique diabolique emmenée par la basse de Martin Blunt.

Le band envoie ensuite "Oh Vanity" et l'orgue Hammond omniprésent de Tony Rogers fait des merveilles. Et c'est l'heure de "My Foolish Pride" qui est un de mes morceaux préférés du groupe avec son refrain irrésistible. L'Orangerie est aux anges.
Moi aussi.

Tim Burgess s'approche du bord de scène et mon voisin profite d'une petite accalmie pour l'interroger sur la santé du batteur. Tim répond en aparté. Sympa le gars ! La suite du concert verra naître lentement une petite folie dans la salle le tout commençant par "Jesus Hairdo"et "The only one I know" suivis de "North Country Boy"à l'accent celtique où les chorus de guitare de Mark Collins pourraient être facilement remplacés par des cornemuses.
Mon voisin gueule toujours autant.C'est un fan, un vrai !
"Intimacy" et sa guitare reverb lancinante à la 'Blue Hotel' du grand Chris précèdera "Black n blue eyes" et "This is the End" qui cloture le set.

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Dans la salle c'est de la pure folie et dès les premières notes de "Love is Ending" livré en rappel, je suis littéralement bousculé, brinqueballé, empoigné chaleureusement par une horde de fans en délire qui transforment l'Orangerie en une immense vague humaine. Mes pieds décollent du sol, je n'ai plus qu'à me laisser porter par la vague d'enthousiasme général, chacun tentant de toucher la main de Tim Burgess et de lui en claquer cinq.
Lorsque "Sproston Green"résonne dans l'enceinte, pas grand monde remarque les problèmes de jack de Collins et les roadies qui s'affairent tant l'ambiance est montée de plusieurs tons.
Le concert se termine sous une immense ovation et les Charlatans souriants quittent la scène ravis.

The Charlatans
"on stage" ou l'histoire palpitante d'une grand messe jouissive d'une heure quarante en vingt titres épatants.
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A la sortie du concert le stand merchandising est pris d'assaut. J'y croise Marc Walschaert qui m'avoue avoir vu le groupe 16 ou 17 fois. Quand je vous dit que ces britanniques ont des fans fidèles !
Un peu plus loin, un gars m'accoste et me lance: " Hey Jprock, sympa ta chronique sur les Doobie Bros sur concerts-review !
Merci fieu...j'espère que tu liras aussi celle ci.


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