Magazine

Etat chronique de poésie 1040

Publié le 28 octobre 2010 par Xavierlaine081

1040

Lorsque se décline en douces nuits d’automne

Les rêves dorés d’une vie au crépuscule

Tu regardes le temps passé

Et te penches

Larmes aux yeux

Au-dessus du précipice

*

Tant d’amitié à partager

Tant de mains à serrer

Pour qu’aucun d’entre nous ne flanche

.

Point de chute à accepter

Les falaises dressent leur blancheur

Dans le gris uniforme d’une mer sans tain

.

Tu vois à travers les vagues

La puissance d’un soupir

Un soupçon de sourire

.
Lorsque tes bras se referment

Il n’est que vide à saisir

*

Tant de beauté tapie dans les silence des mots. 

Corde sensible offerte aux regards passants. 

Passage obligé de la pensée à l'acte 

D'écrire libère de cette exaltante lumière. 

*

Vivre jamais ne libère

Ni enferme

.

Il n’est que vieille porte à pousser

Pour embraser corps et cœurs

*

Etoiles : 

Ne pouviez-vous moins faire de bruit 

Sur sommeil fragile? 

 

Attention ! 

Ne point mettre haut et bas 

En situation de renversement :  

Mots, bousculés, 

Seraient capables d'aller chercher soleil, 

Pour le couvrir de nuées! 

*

Un flamboiement d’aurore embrase les collines

Dans le froid qui s’approche

A pas feutrés, l’enfant se blottit encore un peu

.

Il sait le jour si proche d’aller voguer de ses propres rames

Si frêle esquif confié aux houles d’un avenir incertain

Tête blottie sous la couette des rêves

Il s’attarde encore un peu

Tournant sa tête pour ne point entendre

Paroles d’aube déchirantes

Invitant à l’éveil

.

Manosque, 1er octobre 2010

©CopyrightDepot.co 000455677

sceau1.gif


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Xavierlaine081 5039 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte