D'un rêve j'ai vu,l'aigle blanc survoler,
Ô,le chaste zénith,ciel ouvert j'ai prié?
L'ineffable sourire,à l'écho passionnel,
D'une image de bronze,un camée sans modèle.
A l'affût de tes mots,doux vitraux de ton coeur,
Sable fin de ton âme,aux nuées de couleur,
Ton image fleurit dans de saints éternels,
Tu es roi patriarche aux fruits sourds d'un autel.
Hiérarchique lumière,à mes yeux j'aperçois,
Oui,la célestre fièvre,un eden en émoi;
Séraphique substance à l'usuelle émotion,
Purs chérubins te jouent l'allègre chant de Sion.
Mon Abel,tendre ami,mémorial de nos joies,
Une stèle je pose,embaumée de ta voix,
Sur l'illustre amitié,Toi et Moi,deux en croix,
Nos sanglots éternels sècheront,je le crois.
A Taynara,la fille d'Abel