Test blu ray : Lord of war (par Chewie)

Synopsis :

Né en Ukraine avant l'effondrement du bloc soviétique, Yuri arrive aux Etats-Unis avec ses parents. Il se fait passer pour un émigrant juif...
Audacieux et fin négociateur, il se fait une place dans le trafic d'armes. Les énormes sommes d'argent qu'il gagne lui permettent aussi de conquérir celle qui l'a toujours fasciné, la belle Ava.
Parallèlement à cette vie de mari et de père idéal, Yuri devient l'un des plus gros vendeurs d'armes clandestins du monde. Utilisant ses relations à l'Est, il multiplie les coups toujours plus risqués, mais parvient chaque fois à échapper à Jack Valentine, l'agent d'Interpol qui le pourchasse.
Des luxueux immeubles new-yorkais aux palais des dictateurs africains, Yuri joue de plus en plus gros. Convaincu de sa chance, il poursuit sa double vie explosive, jusqu'à ce que le destin et sa conscience le rattrapent...

Test image : 8/10

Le film souffre de ce défaut qui n'en est pas vraiment un mais qui fait souvent débat à propos du blu ray : le grain intentionnel. Utilisant clairement des supports vidéos différents selon les scènes, Andrew Niccol varie donc ses intentions visuelles, passant des intérieurs bruités aux extérieurs magnifiques, allant des filtres bleutés aux visages presque orangés. Une grande variété visuelle donc superbement servie par ce blu ray retranscrivant au mieux l'esthètique forcenée du réalisateur. Au final si certains plans vous feront faire la moue à vous demander où est la hd, ils seront contre-balancés par les suivants, avec des couleurs éclatantes de beauté et une définition parfois grandiose. Globalement c'est l'enthousiasme qui l'emporte.

Test son : 8/10

Comme pour supporter les idées que véhicule le film, la bande son met superbement en valeur les bruit des armes à feu, rares moments de spatialisation multicanale dans un film sans vraies scènes d'action. On se prend donc paradoxalement à apprécier en tant que spectateur audiophile ces effets qui sont pourtant synonymes de mort et de violence condamnable à l'écran. Ou comment repousser les limites de l'image pour faire passer un message. Chapeau. Appréciable aussi la voix off du personnage de Nicolas Cage qui se détache parfaitement du reste sur la voie centrale.

Test bonus : 0/10

Aucun bonus sur mon édition, mais il faut savoir que je possède l'édition benelux, celle disponible à bas prix sur de nombreux sites, et à laquelle la jaquette de l'article ne correspond donc pas.

Le film : 7,5/10

Un très bon film, à la fois divertissant et dérangeant, qui atteint parfaitement ses deux objectifs. Pourtant il manque ce petit plus qui en aurait fait un film culte.

La critique de Jango ici.