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Une PME doit elle opter pour un abonnement internet professionnel ou 2 connexions grand public ?

Publié le 29 décembre 2007 par Olivier Laurelli

Bonding Si vous gérez le réseau d’une PME, ou si vos connaissances n’excèdent pas le strict stade de la bureautique et que vous ne vous êtes même pas posé la question, ce post peut vous intéresser. Je m’interroge régulièrement depuis plus de trois ans maintenant, qu’y a t’il de plus fiable : une connexion professionnelle chez un opérateur compétent (comme Nerim ou Orange Pro) ? Ou bien deux connexions grand public sans garantie de fonctionnement ? J’ai personnellement opté pour le second choix. Je dispose d’une connexion Free dégroupée et d’une connexion Noos 30meg. J’ai en outre la chance d’habiter à moins de 1000m de mon DSLAM, ce qui fait de ma connexion Free une connexion plus performante et plus fiable.

Voici les avantages de ce choix :

  • En choisissant une connexion câble en plus d’une connexion DSL, on diminue les risques liées à la techno elle même : si le Noeud de Raccordement Abonnés (NRA) se prend un Airbus, une connexion câble fonctionne toujours car elle ne passe pas pas les paires de cuivre du téléphone et donc pas non plus par le NRA.
  • On bénéficie de deux adresses IP externes (IPV4) et si on est chez Free on bénéficie depuis peux de l’IPV6 permettant d’assigner des IP propres sur chaque bécanes… la classe.
  • Au lieu d’avoir une ligne spécialisée onéreuse avec peu de débit on en a 2 avec des débits confortables.
  • Et dernier argument … on peut faire copuler ces deux connexions !

Euh … montre moi ton gros tuyaux

Partant du constat simple que n’importe quel geek ferait aux périodes de noel, quand la pression du travail se fait moindre et qu’il faut beaucoup geeker pour supporter Tino Rossi à la TV :

24+30 = 54mb en download et 1+1 = 2MB d’upload… pas besoin d’être une brute en math jusque là.

Oui sauf que quand je suis sur une connexion, je ne suis pas sur l’autre donc c’est soit 24 soit 30 … ah moins que … à moins qu’en s’amusant un peu avec ces paquets magiques, je ne les fasse rentrer dans la banquise (une vieille bécane sous mélénusque réhabilitée pour l’occasion).

“Un seul pour les gouverner tous” : Melenusque r0×0r <3 #!@!#!@!#!@

On rentre un peu plus dans le vif du sujet : comment agréger 2 connexions pour bénéficier d’un gros tuyaux au lieu de 2 petits et qu’en cas de défaillance d’une des deux connexions, mon réseau soit assez “intelligent” pour continuer à assurer le service avec une seule de ces deux connexions. Cette pratique (non BDSM) se nomme le bonding, c’est super bien documenté de tous les côtés. Je vais donc vous épargner un fastidieux tutoriel sur ce blog mais si ça vous intéresse je vous pose ma configuration sur un wiki ou quelque chose de plus approprié que ce blog.Cette petite bidouille a pour vocation de rendre transparent un soucis de connexion sur un réseau local et d’en améliorer les performances brutes. Je pense que de nombreuses PME devraient se pencher sur cette solution avant d’investir des sommes considérables dans une ligne spécialisée … donc voilà 2 connexions qui copulent en faisant du bonding non BDSM.Seule contrepartie en dehors des deux heures de bidouilles et de saines lectures nécessaires, si vous avez une connexion Free, il va soit falloir abandonner l’idée de l’IPV6 si la connexion de l’autre FAI ne le supporte pas ou bien il vous faudra router le trafic IPV4 et IPV6 chacun de leur cotés (ce qui n’est pas forcement ce que l’on souhaite).

Vous ne pourrez pas passer a côté de cet excellent tuto pour Debian sur Developpez.com

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