Le succès du premier évènement de Réseau Liberté Québec (450 participants payants) a eu l’effet d’un coup de fouet sur les troupes interventionnistes.
Les faiseurs d’opinions pro-interventionnistes, les groupes d’intérêt et la gogauche médiatique redoublent d’effort pour discréditer un mouvement embryonnaire, mais qui pourrait déclencher une avalanche.
Ils utilisent les mêmes vieilles tactiques de toujours, faire peur au monde. Les pro-interventionnistes se lisent tellement entre eux qu’ils en sont arrivés à croire les peurs qu’ils racontent à la population. Essentiellement, ils prétendent qu’une réduction de l’État implique une réduction des services.
Comme il est commode d’oublier que les services de santé et d’éducation, représentant plus de 60 % du budget, sont tellement mauvais qu’il faut de toute façon aller au privé pour se faire soigner et pour éduquer nos enfants. Au moins, en réduisant la taille de l’État on aura plus d’argent dans nos poches pour acquérir auprès d’entreprises privées les services de santé et d’éducation dont nous avons besoin.
Ensuite, ils défient le RLQ et ses sympathisants de leur dire ce qu’ils feraient pour régler les défis qui confrontent la société québécoise.
Il est vrai que les pro-interventionnistes ont la mauvaise habitude de lire les études de l’IÉDM, du Cirano, de l’Institut Fraser, etc. dans l’unique but de les démolir. Ils ne réalisent donc pas que les solutions sont déjà connues : l’argent suit le patient, l’argent suit l’élève, la concurrence entre les fournisseurs de service (publics, privés ou mixtes), l’actualisation des lois du travail, l’abandon des programmes sociaux mur à mur, l’élimination des trop nombreux programmes de subventions, la réduction des impôts et des charges sociales, etc., etc.
Enfin, les pro-interventionnistes prétendent que les gains découlant d’une plus grande efficacité et de l’élimination du gaspillage n’auraient qu’un effet mineur sur la santé des finances publiques. Encore une fois, il est bien commode d’oublier que depuis la création de l’escouade marteau, les coûts des contrats à la Ville de Montréal ont diminué de 30 %. Que dire du contrat de remplacement des voitures du métro accordé sans appel d’offre, du surplus de 40 % payé pour les médicaments génériques, du dédoublement des structures administratives, des pertes de plusieurs milliards de la Caisse, la SGF et Investissement Québec, etc., etc.
La mauvaise gestion et l’utilisation des fonds publics à des fins autres que ceux pour lesquels ils ont été perçus représentent des pertes annuelles de plusieurs milliards de dollars. Il faut être de bien mauvaise foi pour prétendre le contraire.