Le goût des pépins de pommes - Katharina HAGENA

Editions Anne Carrière, 7 janvier 2010, 267 pages

A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga. Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire.

Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.

Et puis au village, il y a aussi Max, le frère de Mira qui s'habillait tout en noir et ne mangeait que du noir. Mais Max est aussi l'avoué de la famille et seule une relation professionnelle peut se tisser.

Mon avis :

Attention aux phrases alambiquées qui m'ont un peu déroutées et perdues au début du roman.

Puis la narration prend, et j'avais hâte de savoir pourquoi Rosemary aurait 16 ans pour toujours ; et quel rôle Mira jouait dans le drame. Sans oublier les souvenirs qui s'effacent de la grand-mère.

Toutefois, comme c'est un très beau roman sur la mémoire, l'auteure a choisi de raconter les chemins détournés que prend cette mémoire, ce qui l'amène à passer du coq à l'âne en 2 phrases.

L'image que je retiendrai :

celle d'une vieille maison labyrinthique mais où Bertha savait toujours se repérer malgré son Alzheimer.

Et puis le jardin, bien sûr, et ses pommiers....