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Saw IV

Publié le 27 octobre 2010 par Flow

 

Saw IV. (réalisé par Darren Lynn Bousman)

Deux cochons peuvent toujours en cacher un autre.

 

Lorsque l'on ne sait pas s'arrêter à temps, on livre des séquelles de plus en plus ridicules dans le seul but de gagner de l'argent et de "contenter les fans" un truisme, une fois n'est pas coutume, vérifié par cette saga en perdition.

 

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Ah mince alors! A la sortie de Saw III, un quatrième opus est commandé pour l'année suivante... Les scénaristes ont dû se sentir bien couillons puisqu'ils avaient trucidé l'intégralité du casting dans un délire outrancier. Trois choix s'offraient alors à eux: 1/ Se renouveler (et puis quoi encore, il ne faut pas pousser quand même). 2/ Faire rentrer en contact la foudre et le cadavre de Jigsaw afin qu'il ressuscite (vous riez mais il aurait mieux valu). 3/ Opter pour un choix qui se veut réaliste mais qui est totalement ridicule, que l'on choisira au final car on prend les gens pour des cons parce que nous on est trop géniaux (je reste évasif, c'est l'objet du twist final).

 

 

On va jouer à un jeu 3.1.

Aucun renouveau dans la manière dont ce déroule le jeu, Bousman aux manettes, on assiste à un ersatz du troisième opus, en moins gore. La victime principale qui ouvrira les différentes boîtes du tueur décédé est l'agent Rigg, chef du Swat et obsédé par son travail. Il se retrouvera dans la peau du tueur, comme si Jigsaw se cherchait un nouvel homme de main. En parallèle, de nombreux, lourds et inutiles flashbacks viennent couper le rythme en nous dévoilant les origines du tueur, sa vie de famille, ses amis, ses amours, ses emmerdes. En gros, ils veulent qu'on développe une sympathie pour le diable... Et puis quoi encore! A côté, de cela, les autres épisodes sont revisités jusqu'à l’écœurement afin de nous perdre et de faire passer le scénario pour alambiqué alors qu'il ne l'est pas du tout... Vient alors le twist d'une connerie abyssale qui, sans rentrer dans les détails, fait du tueur un dieu qui prédit avec dix coups d'avance, la réaction de vingt personnes à la fois, le tout alité sur un lit d'hôpital... Les instigateurs de la saga se sont définitivement pris les pieds dans le saw.

A fuir comme la peste, surtout si vous aimez la franchise qui est ici dénaturée tant les victimes n'ont plus aucun rapport avec le mobile du tueur.

Note:

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