Pendant toute la durée de ma lecture, j’avais en tête le billet de In Cold Blog qui commençait pas ces mots: Déçu, mais déçu…Car soyons clairs, L'ombre du vent est un best-seller, construit comme un best-seller, avec toutes les ficelles d’un best-seller et d’un roman pour ados (Ruiz Zafón est aussi un spécialiste de la littérature jeunesse).
Cela signifie deux choses: on ne le lâche pas et il suit un schéma traditionnel où l’on va de mystères en surprises, en boucle, sur plus de 500 pages.
Alors, bien sûr, il y a des personnages attachants, il y a Barcelone, la période franquiste (à peine effleurée) et les livres, les livres, tellement aimés, tellement adorés, que cela en devient indigeste (pour reprendre l’imagerie culinaire de In Cold Blog).
Tout est coulé au moule, gothique à souhait, saupoudré de points touristiques ici et là. On imagine déjà l’adaptation hollywoodienne qui ferait la part belle aux papas et nous donnerait des méchants vraiment très méchants, tout en nuance bien entendu. Après votre lecture, vous aurez envie de vous faire une petite paëlla et de réserver vos billets pour la capitale de la Catalogne - la boucle sera bouclée.
Reste une histoire toute mignonne d’un petit garçon et d’un livre écrit par un romancier maudit dont il tentera de percer les secrets (et il y en a à foison !). Si vous avez aimé The book thief (La voleuse de livres) de Markus Zusak, vous y trouverez votre compte mais si, comme moi, vous avez adoré Les mystères de Paris d’Eugene Sue ou Les Misérables de Victor Hugo, vous aurez bien vite envie de relire l’original !
Lecture commune avec Petite Fleur , Marie et Alicia dont les avis sont tous aussi un peu mitigés.
La note de L'Ogresse:
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble