Pour célébrer les vingt ans de la disparition de son enfant le plus doué, la ville de Nantes consacre cet automne une éclatante exposition à Jacques Demy. En 2010, on fête également le cinquantenaire de l’éternelle jeunesse de Lola, son premier long-métrage tourné dans les rues et les passages nantais, avant les futures villégiatures « enchantées » de Cherbourg et de Rochefort.
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L’art de Jacques Demy est indémodable, bouleversant comme au premier jour, inspirant pour les artistes du monde entiers qui ont appris de lui ce funambulisme permanent entre le merveilleux et le tragique, sans parler des musiques de Michel Legrand – la moitié de Demy – qui demeurent une source inépuisable d’enluminures surréelles, de mélodies et de ballets vertigineux. Le « Demy monde », comme certains le surnommèrent, est un continent à part, un espace d’une liberté folle en même temps qu’un miroir des pires noirceurs humaines.
Le Français Florent Marchet, accompagné de l’écrivain Arnaud Cathrine, sauront s’en souvenir lorsqu’en 2008 ils écriront Frère animal, un roman musical situé dans le monde l’entreprise qui donna lieu à un spectacle à la fois burlesque et glaçant, cruel sur le fond et voluptueux dans sa forme.
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Il suffit de quelques détails pour que l’influence de Demy rejaillisse comme une évidence. Dans le clip de sa chanson 1234, la Canadienne Feist emboîtait ainsi le pas (de danse) de sa consoeur islandaise Björk (It’s oh so quiet) pour un hommage chorégraphié aux comédies musicales du grand Jacques, gantée d’une robe qui rappelait celles des jumelles de Rochefort.
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L’hommage de la ville de Nantes dure jusqu’en février 2011. Celui des amoureux de Demy ne s’arrêtera jamais.
Stella.C
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Ben Folds “You don’t know”
The Marathonians ” My room”
Le Legendary Tigerman “These Boots are ade for walking”
Feist “1234″
Husky Rescue : Summer Cowboy
Millow “You don’t know”
Nico “Femme Fatale”
Marine Girls “Fever”
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble