Sur le radar: des titres boursiers à regarder du coin de l’oeil

Publié le 27 octobre 2010 par Fabien Major @fabienmajor

Le huard, à quelques battements d’ailes de la parité face au dollar américain, offre désormais la possibilité à l’investisseur canadien de se procurer des actions américaines tout en minimisant les frais de conversion de devises. L’investisseur discipliné profite d’une telle situation pour initier ou renforcer des positions qui feront partie de son portefeuille sur le long terme. Parce qu’ils ont récemment fait parler d’eux dans l’actualité, ou pour leurs qualités intrinsèques indéniables, voici quelques titres américains à considérer immédiatement.

Computer Sciences Corp (CSC-N)
Sa petite capitalisation boursière de moins de 8 milliards de dollars en fait un secret bien gardé, comme en témoigne le petit nombre d’actions en circulation (154 millions). Cette entreprise spécialisée dans les technologies de l’information est, d’après le site spécialisé Seeking Alpha, «l’un des 10 titres les plus achetés par les institutions depuis 4 mois». Seul le cours de l’action semble cependant l’ignorer. D’un haut de 58,36$ le 29 décembre 2009, l’action s’est repliée jusqu’à 39,61$ le 31 août dernier. Bien que la valeur comptable d’une action du secteur des technologies ne soit pas l’indicateur le plus représentatif de son potentiel, en raison des actifs intangibles non-comptabilisés au bilan, celle de cette société, robuste, s’élève à 42,07$. L’entreprise possède une encaisse équivalente à une somme de 15.77$ par action et se transige à un cours/bénéfice prévu de 9 pour la prochaine année. D’après l’analyste Swami Shanmugasundaram, de Morningstar, la juste valeur marchande de l’action se situe à 55$. «L’entreprise est bien positionnée pour naviguer dans un environnement économique incertain, en raison d’une marque de commerce forte, d’une clientèle établie de longue date et de contrats provenant de l’entreprise privée et de divers gouvernements».

Western Digital Corp. (WDC-N)
Ce titre cyclique semble vouloir sortir de sa torpeur. D’un bas de 23,06$ atteint le 27 août 2010, il se transige désormais à 30,50$, loin de son sommet de 47,44$ atteint au début janvier 2010. Néanmoins, la sous-évaluation demeure flagrante, comme en témoigne son ratio cours\bénéfice de 5.15. Cette société spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de disques durs de tout acabit jouit pourtant d’une excellente situation financière. Elle possède près de 12$ d’encaisse par action, une valeur comptable unitaire de 20,39$ et un endettement minimal de 400 millions de dollars. Les derniers résultats financiers présentés le 19 octobre dernier ont été solides, même si la hausse du volume des ventes est tributaire d’une diminution des marges, concurrence oblige.  D’après l’analyste Stephen Simko, CFA, de Morningstar, la juste valeur marchande de l’action se situe à 41$. «L’entreprise performe mieux au niveau opérationnel que ses pairs depuis quelques années, en maintenant un portefeuille de produits exceptionnels tout en ayant le plus bas taux de dépenses de son industrie

La semaine prochaine: Apollo Group (APOL-Q) et Mattel inc (MAT-Q)

DOMINIQUE LAMY

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