La douleur doit être soignée.
Toutes les douleurs. Or, si les médecins soignent la douleur physique, ils sont démunis face à la douleur morale d’un trouble psychiatrique.
Cette douleur-là peut aussi être atroce, prolongée et insupportable. Dans le domaine somatique, le traitement étiologique d’une maladie soulage souvent la douleur. Mais il existe conjointement, pour quand c’est nécessaire, le traitement symptomatique de la douleur.
Et en psychiatrie ? Le traitement étiologique apporte aussi un soulagement : l’antidépresseur, l’anxiolytique, etc. Mais ce traitement peut être insuffisant ou inefficace. Que faire alors ? Eh bien rien car, hélas, en psychiatrie, le traitement symptomatique de la douleur n’existe pas. Il y aurait pourtant la thérapie cognitivo-comportementale, très importante, qui a fait ses preuves, et sûrement d’autres pistes. Elles doivent être explorées en 2010.
Source : legeneraliste.fr