Le roman de Melville est une somme de connaissances et de détails sur les baleiniers du Pacifique et leurs trois années rituelles de chasses en haute mer, sur leur vie à bord mais il s’élargit vite à une dimension plus métaphysique sur la folie du capitaine obsédé par sa poursuite sans fin, séparé du monde des vivants par une passion aussi fiévreuse et dévorante que celle de Don Quichotte pour les moulins à vent. Dès le départ on attend la malédiction annoncée, la chute définitive.
Voici le résumé que fait Jean Rouaud de son adaption pour la BD ;
Ce n’est plus Ismahel qui raconte, c’est nous qui le suivons dans ses découvertes et rencontres successives : New Bedford, ses auberges de baleiniers, Nantuckett, Quiequeg, ce curieux harponneur tatoué venu des îles qui va brouiller ses repères de puritain de la côte est, le Péquod, ce rafiot en bout de course sur lequel ils choisissent mystérieusement d’embarquer, Achab qui en vrai star se fait attendre jusqu’à la moitié de l’ouvrage et enfin tout en haut de l’affiche, plus star encore, l’éclatante blancheur de Moby Dick, dont nous savons maintenant qu’elle n’est plus l’apanage des anges.
Moby Dick d’après le roman d’Herman Melville par Denis Deprez et Jean Rouaud(Casterman, 2007, 112 pages )
Participent pour l'instant aux BD du mercredi de Mango , Kikine, yoshi73, Mo'lafée, Noukette, Hathaway, Manu, Sandrounette, Jérôme, Hilde , Sara , Emmyne, Hérisson08 , Lounima , Mathilde, Dolly , Valérie,