Au classement
annuel de la liberté de la presse, la France a perdu 33 places en huit ans (depuis que la droite est au pouvoir) et point aujourd'hui à la 44e place.
Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir : dans son dernier classement sur la liberté de la presse dans le monde, la France se retrouve reléguée à la 44e place, loin derrière les
meilleurs élèves que sont la Finlande, l’Islande, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse.
Un recul “préoccupant”, selon le secrétaire général de RSF, Jean-François Julliard : “l’année 2010 a été marquée par plusieurs agressions contre des journalistes, des mises en
examen, des violations ou tentatives de violations du secret des sources et surtout un climat lourd de défiance envers la presse. La majorité présidentielle a eu des mots très
menaçants, parfois insultants, envers certains médias. Ces déclarations ont eu une résonance mondiale et, dans beaucoup de pays, le gouvernement français n’est plus considéré comme
respectueux de la liberté d’information”.
La France a reculé d’une place par rapport à l’an dernier, et de 33 places en huit ans.
Les pays les plus en pointe dans le domaine sont donc des pays européens - mais pas tous : sur les 27 de l’UE, 13 se trouvent dans les 20 premiers. 14 pays sont sous la vingtième place et
certains se retrouvent très bas dans le classement : Grèce (70e), Bulgarie (70e), Roumanie (52e), Italie (49e).
Quant aux dix pays où il ne fait pas bon être journaliste, au trio infernal (Erythrée, Corée du Nord, Turkménistan) s’ajoutent l’Iran, la Birmanie, la Syrie, le Soudan, la Chine,
le Yemen et le Rwanda.
Il serait intéressant de connaitre les critères de notation des pays. Néanmoins cette chute de la France à ce classement depuis 2002 marque également l'arrivée de la droite au pouvoir,
est-ce un hasard ?
Source : Hern