Le Vatican a accusé, le 23 octobre 2010, l'État d'Israël d'être les responsables de la violence et de l'injustice au Moyen-Orient et dit honteusement qu'Israël ne peut justifier sa présence en Palestine par la Bible.
Le Synode pour le Moyen Orient réuni au Vatican a déclaré "On ne peut pas se baser sur le thème de la Terre promise pour justifier le retour des Juifs en Israël et l'expatriation des Palestiniens (...) Il n'est pas permis de recourir à des positions bibliques et idéologiques pour en faire un instrument pour justifier les injustices (...) Il n'y a plus de peuple préféré, de peuple choisi, tous les hommes et toutes les femmes de tous les pays sont devenus le peuple choisi".
Une nouvelle fois le Vatican nous ressort la théorie de la substitution selon laquelle l'Église catholique romaine serait devenue le vrai Israël.
Cette Église rejette t'elle donc la Bible?
Si l'on croit à ces textes, le peuple d'Israël est le peuple choisi par D.ieu. C'est le peuple d'Israël qui est appelé à répandre la connaissance de D.ieu à toute l'humanité.
Le pape Benoît XVI instrumentalisé par ceux dont le but est le discrédit du peuple juif, accusant indirectement Israël d'être à l'origine des violences au Moyen-Orient, a déclaré en clôture de ce synode, "Les conflits, les guerres, la violence et le terrorisme durent depuis trop longtemps au Moyen-Orient. La paix qui est un don de D.ieu, est également le résultat des efforts des hommes de bonne volonté, des institutions nationales et internationales, en particulier des États-Unis les plus impliqués dans la recherche d'une solution aux conflits".
Le Hamas et le Hezbollah sont-ils composés d'hommes de bonne volonté?
Qui dans la région, depuis 1948, a déclenché les conflits, répand la violence et le terrorisme?
Que fait le pape Benoît XVI des victimes innocentes du terrorisme islamiste en Israël?
Pour lui, cela n'est-il que justice?
Appelle t'il le peuple juif à quitter Israël pour ne plus être la cible de la violence et du terrorisme?
Après cette clôture, le pape Benoît XVI n'est pas revenu sur les attaques proférées contre l'État d'Israël.
Monseigneur Cyrille Salim Bustros, archevêque de Newton aux États-Unis, a quant à lui, encore été plus loin en déclarant en clôture du synode, "Les citoyens des pays du Moyen-Orient interpellent la communauté internationale, notamment l'ONU pour qu'elle travaille sincèrement à une solution de paix juste et définitive dans la région, et cela par l'application des résolutions du Conseil de sécurité et la prise des mesures juridiques nécessaires pour mettre fin à l'occupation des différents territoires arabes".
L'ONU, depuis des années sous la main mise des pays arabes, peut elle encore être le tenant de la justice au Moyen-Orient quand il condamne systématiquement les actions de protection de sa population par l'État d'Israël alors qu'il ne dit rien du terrorisme politique des islamistes arabes?
Le ministère israélien des Affaires étrangères a aussitôt très justement réagi aux déclaration de ce Synode inique en déclarant très modérément, ne voulant pas pour l'heure accuser le Vatican d'antisémitisme, "Nous exprimons notre déception devant le fait que cet important synode est devenu une tribune pour des attaques politiques contre Israël dans la plus belle tradition de la propagande arabe (...) Le synode a été pris en otage par une majorité anti-israélienne".
Les positions du Vatican vis à vis du peuple juif ont t'elles vraiment changées?
Le pape Benoît XVI et l'Église ont un double discours, d'un coté une soi-disant ouverture dans un timide dialogue avec le peuple juif et le Judaïsme qui est surtout le fait de certains religieux, de l'autre une position réelle de retour vers un traditionalisme dominateur et condamnateur inquiétant.
Seigneur, protège la terre d'Israël.