THE WITCHES
( SACRÉES SORCIÈRES )
Il faut croire que le charme dahlesque a particulièrement été efficace avec Matilda car j'étais obnubilée par l'idée de lire un autre de ses romans jeunesse le plus rapidement possible à peine ce livre achevé!
Cynthia m'avait suggéré Sacrées sorcières avec l'approche d'Halloween, et aussitôt suggéré, aussitôt acquis à la bib'! (rares sont les livres de la LAL qui passent aussi vite en statut PAL, puis LL (livres lus
)!)Une fois plongée dedans, j'ai été ravie de retrouver le style et la "voix" de Roald Dahl, ses malicieuseries, son humour noir, sa fraîcheur, la magie de ses mots, mais j'ai été moins séduite par le thème qui m'a paru vraiment axé "enfants" - une histoire de sorcières à laquelle se retrouvent mêlés une grand-mère et son petit-fils. C'est vraiment bien raconté (il a vraiment un don pour ça), c'est tour à tour amusant, charmant, inquiétant, mais le thème m'a moins parlé.
C'est là que j'ai réalisé à quel point Matilda c'était sacrément bien quand même, et d'une grande richesse, en terme d'histoire et d'émotions.
Ça n'empêche qu'on se laisse toujours aussi bien porter par ses histoires, on les dévore quasiment. J'ai bien aimé ici le petit tour en Norvège dont l'auteur est originaire, et puis vers la fin, cette jolie morale qui vous tirerait presque les larmes aux yeux, disant entre autres, peu importe ce que l'on est ou l'aspect que l'on a du moment que quelqu'un vous aime (ou un truc comme ça). J'ai été marquée aussi par le fait qu'il introduise l'idée de la mort de façon très naturelle ici, détournée de façon à être dédramatisée, ou faisant partie de la vie courante, j'ai bien aimé cet aspect-là sachant qu'il s'adresse à des enfants au départ. Et puis, il faut le dire, l'histoire entre la grand-mère et son petit-fils est bien jolie tout de même.
J'aime vraiment le style de Roald Dahl et son univers en général, son talent de conteur. Je ressors de ses histoires à chaque fois comme d'un bain de magie, elles me mettent comme du baume au coeur.