Comme le signalait Rue89, les entreprises françaises ne sont pas en reste pour arroser les candidats aux élections intermédiaires américaines. Il leur suffit pour cela de créer un comité d’action politique (Political Action Committee). Comme pour Obama ces élections risquent d’être difficiles, certains démocrates dénoncent les firmes étrangères qui interviennent de cette façon dans leur politique nationale. C’est le cas de certains fleurons français comme Areva, AXA, GDF Suez, Vivendi et autres Lafarge pour ne citer que les meilleurs donateurs parmi la douzaine d’entreprises citées et qui, pour la seule année en cours ont déjà versé plus de 625.000 $ et bien davantage depuis 2009 (voir Rue89). Que les « partisans » de tous bords se rassurent : 2/3 vont aux candidats démocrates et 1/3 aux républicains. Organisation actuelle du pouvoir oblige. Ouf !
S’il fallait une preuve nouvelle de l’intervention du système financier capitaliste dans les campagnes électorales…
Nous en France, nous sommes plus malins : nous créons des « premiers cercles » de donateurs dont la plupart sont des chefs de nos grandes entreprises et/ou de familles les contrôlant. Nous créons des micro-partis dont le Monde disait après enquête que : « le total des budgets des satellites du parti présidentiel atteint 4 938 451 euros. Une somme très supérieure à celle de l’ensemble des petits partis proche du PS, dont les budgets cumulés atteignent 796 964 euros ».
Et puisque nous en sommes à compter les points dans notre démocratie malmenée où les règles financières aveugles semblent supplanter les règles de la…