Les vendanges sont terminées ou se terminent ici ou là. Là, c'est le Château Cornélie qui vient de ranger sécateurs, paniers de vendangeurs et autres accessoires. L'égrappoir est désinfecté, les cuves sont pleines de beaux raisins en cours de fermentation alcoolique. La table de trie n'a même pas été lavée cette année, puisqu'elle n'a pas été utilisée, contrairement à 2009. Patrick Grisard est pour le moment heureux de la qualité des raisins, récompense du travail qu'il a pu fournir à la vigne cette année encore, même si quelques bâtons sont venus se glisser dans les roues (de son tracteur par exemple), actes de ces détracteurs et de la jalousie de quelques abrutis Médocains. Bref, 2010 est encore une étape dans la petite vie de Cornélie. Patrick y croit, dur comme fer et en cette fin de millésime, il y croit encore plus fort qu'avant !
Fort de notre petite expérience réussie en 2009, une fine équipe de 4 Maigremont est partie 3 jours couper du raisin, aider aux vinifications, prendre le soleil par des températures improbables pour cette saison. Mais quel plaisir de pouvoir fouler les sols travaillés, manger du Cabernet-Sauvignon bien mur et sucré, à la peau tendre et croquante, de pouvoir se jeter les petites baies roses que le patron ne veut pas voir terminer dans les cuves ! Un bonheur de partager les moments avec les autochtones coupeurs de raisin, de goûter avec eux aux fameux repas de vendangeurs concoctés par la nouvelle cuisinière du domaine ;-). Ca tire le matin, les mains sont bleutées, la fatigue se fait sentir le soir, mais pour rien au monde, nous n'aurions troqué notre tenue vignerons en herbe contre la visite des plus beaux châteaux du Médoc. Ce millésime 2010, aura encore cette saveur si particulière de sentir un peu de notre travail dans la bouteille. Un peu seulement...
Merci Ingrid et Patrick pour votre accueil.
8h00 du matin, les forces sont encore vives
les premières brumes de l'automne
David charge dans la trémie les
cagettes de Cabernet-Sauvignon
Après être passées dans l'égrappoir,
les baies tombent dans un bac en inox
heu-reux le David
de la fillette (37,5 cl) à l'Impériale (6 l)
Pause dégustation
Le boss est aux commandes
Le soir venu, c'est lâchage :
culinaire...
et vestimentaire !
Et tout ça dure presque 3 jours...
Il nous faut déjà repartir, sans oublier
de faire la bise au fameux coq,
la pause photos à Cos,
Nous repartons heureux pour la Normandie en attendant les prochains mêmes instants l'année prochaine !