Garbo : poème Atropos

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Atropos implacable dans ton ennui
Tes douces mains tremblent elles
Dans ton infini eternel
Lorsque l'ombre trace en nous la nuit ?
Atropos ineffable, sublime
Seule sur ton fil, douce acrobate
Tu sembles si seule à te battre
Trop grande dans ton abîme
Atropos douce coupable à l'ombre tu défiles
Nos destins à tes yeux dérisoires
Semblent lourds dans ton désespoir
Et dansent incertains tes doigts sur nos fils
A l'indicible à jamais ma vie t'appartient
Ma douce, ma tendre amie Atropos dans ton exil
Triste funambule seul sur mon fil
Saches que dans ma bulle, ciseaux à la main
Parfois je murmure : " Viens..."