Garbo : poème Elle ne sera jamais plus là

Elle dérive lorsqu'elle est là
Plongée dans son écrin de roc
Elle charge à l'envie et nous croque
Tels Charybde et Scylla
Elle choisi ceux qui de droit
Dansent sa ronde d'amitié
Directe dans sa tourmente, sans pitié
Sous l'ombre de nos regards maladroits
Elle est terrible dans ses colères
Et tempête souvent le monde
A nos yeux brute épaisse parfois immonde
L'Incomprise a ses misères
Parfois son regard lointain se perd, las
De ne trouver qu'un triste silence
Elle si critique dans son errance
Elle ne sera jamais plus là
Elle colore d'une multitude à l'envie
L'espoir d'un destin j'espère meilleur
Rouges et blanches ou bleues d'ailleurs
Elle mélange pour oublier sa vie
Alors cette forteresse aux murs qui se fendent
Sans doute a laissé pleurer quelques larmes
Et dans sa nuit son univers se désarme
Dans un noir éclat de lune amande
A nos regrets sa fuite s'étincelle
De souvenirs en faux semblants
Elle reste aux amis hypocrites, leur tourment
dans un flux immense de revanche éternelle
Cette onde fragile a franchi, météore
D'un trait de lumière lasse
Aux yeux de ses vrais amis qui l'embrassent
L'ombre sage de sa vie... un trésor...