Stieg Larsson, La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

Par Gilles

Quatrième de couverture :

Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millenium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l’Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée.

Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n’est pas ce qu’on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millenium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu’on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé.

Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d’un maniaque et qui survivait en rêvant d’un bidon d’essence et d’une allumette ?

S’agissait-il d’une des filles des pays de l’Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C’est dans cet univers à cent à l’heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volet de la trilogie Millenium un thriller au rythme affolant.

Mon avis :

On dit toujours qu’il y a un risque avec les « numéros deux » ! On a toujours peur « que ce soit moins bien ». Malgré tous les éloges que j’ai pu entendre sur ce second volet de Millenium, j’ai entamé ce livre la peur au ventre, peur qu’en effet je sois déçu. Au bout de seulement quelques lignes cette peur s’est envolée.

Et là, bonheurage total, enthousiasmation intégrale !!! Que du plaisirage durant la lecturation. Joussification tellement c’est bon. Le « casse-noisette suédois » a encore frappationné. Dégustatationneurs de livres, passez votre chemin, ce livre n’est pas conceptionné pour voussa. Dévorationnage assurationné. Dans Larsson c’est un peu comme dans le cochon : « tout est bon », rien à jeter !!! J’ai, du coup, même envie d’aller voir si j’y suis en Suède. Je n’hésiterais d’ailleurs pas à braver les conditions météorologiques difficiles de ce pays.

En un mot (enfin une phrase), je n’ai qu’une hâte : celle de gloutonnifier le troisième tome de la saga…