Quand le bâtiment se pète la gueule tout se pète la gueule

Publié le 06 janvier 2008 par Frednetick

Qu’il est loin le temps des 70% de propriétaires rêvés par notre président. A l’époque notre voisin ibérique et les states des amériques étaient montrés en exemple pour mieux fustiger la frilosité française voire franchouillarde. Oui les français devaient être proprios, à tous prix, et même au prix de dispendieux crédits pris sur 30 ans pour les optimistes et 50 pour les frileux.

Se précipiter sur la suite (mais sans quitter cette page !)

On sait depuis ce qu’il arriva au miracle américain et j’ai entendu dire que le premier semestre 2008 vaudrait son pesant de cacouètes puisque c’est à cette période que le plus grand nombre de crédits à taux fixes devraient passer en taux variable, pour peu que les mesures de blocage (les EU qui bloquent des taux c’est pas beau ça? ils virent cocos) ne soient pas aussi efficaces que prévues. Les saisies atteignaient déjà le firmament? Elles seront désormais aussi brûlantes que les conneries de Phaeton (pas la berline grand luxe de WW, l’autre, le fils d’Helios! )

Depuis quelques semaines c’est chez les danseurs de flamenco que la situation se dégrade. L’un des tops promoteurs espagnols, Colonial, flanche aussi sûrement que possible et c’est tout le bâtiment qui prend du gite. Quand on sait que ce secteur a tiré l’Espagne de la mouise dans laquelle elle végétait depuis 10 ans on peut prendre peur du côté de Madrid.

Vous aurez sûrement remarqué une chose si vous êtes attentifs. La propension des gouvernements français à suivre la mode des autres. Il faut faire tout comme les autres pour ne pas sortir du rang, pour ne pas s’exposer à des critiques style “Mais aucun autre pays au monde ne l’a jamais fait”.

Il y a quelques années, 219 pour être exact, nous avions prit l’initiative de rédiger un truc nommé DDHC… personne ne l’avait jamais fait. Au temps, autre moeurs. Nous n’avons pas gagné au change.

Cacher cette brillante littérature

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