Dans la série “prenons le blog pour ce à quoi il est destiné aussi, c’est-à-dire parler de soi”, voilà une nouvelle note sur mes souvenirs de sériephile. L’une des raisons pour lesquelles on regarde des séries, et j’espère que mon cas est celui d’autres, c’est que l’on assiste parfois à des moments magiques. Des moments où la série a décidé d’aller très très loin, de nous bousculer, de marquer une rupture à force de trop en faire. Dans l’émotion, ou dans le pur délire. Car je crois que pour tout sériephile, il y a des moments qui restent gravés à jamais dans la mémoire. Des moments qui sont des raisons à elles seules de regarder certaines séries. Et pour moi, en voici quelques-uns :
- le Bébé dansant que voit Ally McBeal, signe que le personnage devenait à moitié fou, trouvaille dingue, il faut bien l’avouer.
- les premiers coups de pieds à des vampires de Buffy, à la fin de “The Harvest”. Voir Buffy partir exterminer le Maître, à la fin de la Saison, sur le générique de la série. Voir Buffy se sacrifier et se jeter dans le vide, à la fin de la Saison 5. Le final de la série, passé à une heure indécente, qui m’a fait me coucher plus tard que d’habitude un samedi soir devant la télé.
- Pour ALIAS, outre l’une des scènes ouvrant le second épisode de la série, le plan-organigramme du SD-6 révélé à Sydney, il y a aussi la scène où elle et sa nemesis, Anna Espinosa, ouvrant une mallette contenant un code numérique binaire composé de 1 et de 0, obligé de l’apprendre super-vite, et de le recracher à leurs agents de liaison.
- Doctor Who, ce sont 2 moments de la saison 2 : le Docteur rencontrant une créature de feu maléfique, apparemment le diable en personne, scène portée par un David Tennant habité, et le final de la même saison, les adieux déchirants à Rose. Dire qu’on nous refera le même coup, au même endroit, deux saisons plus tard… Et d’autres moments encore, dont je parle dans mes reviews.
- Farscape, c’est d’avoir donné vie à une marionnette, le fameux Rygel. De nombreuses scènes avec lui, donc, mais aussi l’épisode “We Won’t Get fooled again”, ou le faux retour de Crichton sur Terre, plein de moments cultes : Ka D’Argo en chemise hawaiienne. Bialar Crais en flic à… talons-aiguilles. Zhaan dans un délire S-M. L’aspect craspec de la série. Le fait de n’avoir peur de rien, comme de proposer un épisode avec des passages en cartoon / Dessin Animé.
- L’épisode “Far Beyond the Stars” pour Star Trek : Deep Space Nine, un monument, une mise en abyme dde la S-F, un hommage aux années 50 où le jour à explosé grâce aux pulps. Et sa conclusion bouleversante, où un personnage affirme contre toutes les lois de l’univers son existence, et l’existence de ses personnages. Une rupture du 4ème mur, en quelque sort.
Et d’autres encore, bien entendu…
Et vous, quels souvenirs gardez-vous des séries que vous regardez ?
KNIGHT