1996, aux États-Unis, je découvrais Internet, qui n’en était encore qu’à ses balbutiements. Il n’y avait encore que Netscape Navigator 3, Google n’était pas né, ni même HTML 3 et 4. Quelques heures devant ce qui n’était pourtant encore qu’une petite toile et je comprenais déjà tous les possibles d’Internet : s’informer, communiquer, partager, en toute liberté.
En même temps, je découvrais les logiciels libres, j’ai contribué à quelques uns d’entre eux, et je continue d’être persuadé qu’ils doivent être défendus et soutenus, à côté des logiciels commerciaux.
En quoi est-ce que cela consiste ? Un tout petit routeur WiFi, la Fonera, raccordé à ma freebox, qui émet sur un canal WiFi ouvert : pour s’y connecter, il faut soit être soi-même Fonero (partager sa connexion Internet avec une Fonera chez soi), soit payer 3€ pour une journée, ou 10€ pour cinq jours. Fon me reverse la moitié de cette somme, cela me fait de l’argent de poche, et c’est vraiment accessoire !
Ca ne me coûte absolument rien, c’est sécurisé, je peux choisir la bande passante que je souhaite partager, ça rend service à ceux qui passent à proximité de chez moi et qui ont besoin d’un accès Internet ponctuel, et c’est ma conception d’Internet : un monde libre et de partage.
Pour ceux d’entre vous qui souhaitent, comme moi, partager leur connexion Internet avec Fon, il me reste quelques Foneras (routeurs WiFi) gratuites (au lieu de 25€ plus frais de port) : elles seront pour les premiers (parisiens ou de passage à Paris) qui m’en feront la demande.