- Accueil
- Actualités
- Sport
- Société
- Afrique
- Internationales
- Life and Style
- Cinquantenaire
- Mondial 2010
- Economie
- Education
- Politique
- Santé
- Environnement
- Informations
- Culture
Convertisseur de dévises
Currency ConverterDans la même rubrique Actu
- Grippe A H1N1: Le Cameroun en campagne de vaccination
- Participation très remarquée à Montreux de Chantal Biya aux côtés du chef de l’Etat
- Comment Nkolo Menye a été arrêté
- UN Day Celebration: Cameroon Calls For International Solidarity
- Flash : Liberté de la presse
- Innovation : Camune avance à petits pas
Videos
Videos les plus récentes
- Histoire de l'hymne National
- Les défis environnementaux
Autres Videos
- FENAC Maroua 2008
- Les Religions au Cameroun
La Constitution camerounaise
Autres Ressources
Ayos-Abong-Mbang : 30 milliards s’envolent sur la route
Écrit par Mutations
Mardi, 26 Octobre 2010 13:45
’ééàéàéééé
Une campagne de sensibilisation contre les effets pervers de la corruption organisée samedi 23 octobre 2010 à Bertoua, chef lieu de la région de l'Est par l'organisation non gouvernementale, Bonne Conscience a permis aux populations de l'Est de comprendre à quel décret leur région est affectée par le mal de la corruption. Dans ses propos liminaires, le président national de Bonne conscience, Garga Haman Adji, par ailleurs membre de la commission nationale anticorruption (Conac) a indiqué qu'actuellement, plus de 40% du budget de l'Etat est consommé dans les circuits de la corruption. «C'est-à-dire sur 100 milliards prévus pour un investissement, les corrompus à eux seuls vont faire disparaître 40 milliards au détriment du projet», indique Garga Haman Adji qui regrette que cette pratique sur le plan extérieur décrédibilise le Cameroun auprès des bailleurs de fonds qui auront certainement peur d'engager les transactions financières avec le Cameroun, sachant que 40% de ces prêts seront détournés, ce qui hypothèque la capacité du pays à rembourser.
Pour ce qui est de la région de l'Est, Garga Haman Adji révèle qu'une mission de la Conac aurait découvert un trou de plus de 30 milliards engendrés par les travaux de construction de la route Ayos-Abong-Mbang. En plus, déclare-t-il, «on a constaté que l'on continue à travailler sur ce tronçon déjà fini. C'est la raison pour laquelle j'ai bloqué le travail sur cette route fictive qui aurait engagés 15 milliards de plus».
Selon l'orateur, le travail de cette portion de la route Ayos-Bonis, longue de 98 km devrait coûter initialement 15 milliards, mais il y a eu 2 avenants de 30 milliards et une mission de la Conac y a trouvé énormément la corruption. C'est pourquoi ce cas seul d'après Garga Haman Adji justifie la création de la Conac. On se rappel que lors d'une visite de chantier sur cette route courant 2008, le ministre des Travaux publics, Messengue Avom avait indiqué que «les mauvaises études de faisabilité initialement faites étaient à l'origine des avenants». C'est dont fort des conséquences néfastes de la corruption sur le développement du pays que l'Ong, Bonne Conscience a entrepris une tournée nationale avec l'appui de l'ambassade des Etats-Unis pour sensibiliser les l'administration publique et les victimes potentielles ou réelles aux dangers de ce fléau.
Au cours des échanges, les participants au séminaire de Bertoua, tirés des administrations publiques, la justice, la police, la gendarmerie et le grand public ont tous pointé de doigt, la situation des fonctionnaires marqué par la baisse drastique de salaire, les avancements sélectifs, la pauvreté, bref, le système camerounais tout entière caractérisé par l'inertie, l'absence de contrôle etc qui serait à l'origine de la corruption. De façon particulière, les orateurs ont désigné l'école nationale d'administration et la magistrature (Enam) comme le socle de la corruption au Cameroun. Pour la plus parts des intervenants «Il faut seulement passer par l'Enam pour être quelqu'un au Cameroun». Conséquences directes, l'Entrée à l'Enam qui, selon l'avis d'un participant, est devenue un marché public où les candidats sont prêts à débourser plusieurs millions puisqu'ils sont sûrs de récupérer ce montant à la sortie. C'est pourquoi il est normal d'avoir 1000 candidats pour le concours de l'Enam, alors qu'il n'y a que 100 places disponibles. La preuve de cette corruption, indique un autre orateur, c'est que la plus parts des personnalités interpellées aujourd'hui dans le cadre de l'opération épervier sont les produits de l'Enam.
Ajouter un Commentaire
Nom (obligatoire)
Adresse email
Url de votre site Web ou Blog
Titre
Recevoir une notification par email lorsqu’une réponse est postée
- Nos engagements
- Les liens partenaires
- Plan du site
- Partners
- Cinquantenaire
- Espace juridique