Selon Transparency International, près de trois quarts des États sont perçus comme gravement corrompus.
Sur les 36 pays industrialisés ayant signé la convention anticorruption de l’OCDE, une vingtaine d’entre eux montrent peu ou pas d’empressement à faire respecter la législation.
L’indice, élaboré grâce à des sondages réalisés auprès d’hommes d’affaires et de spécialistes, va de 10 pour un pays considéré comme « propre » à zéro pour un pays perçu comme gangrené par la corruption.
Le Danemark, la Nouvelle-Zélande et Singapour arrivent en tête des pays perçus comme parmi les moins corrompus avec un indice de 9,3. L’Afghanistan et la Birmanie sont ex-aequo avant-dernier sur la liste avec un indice de 1,4, tandis que la lanterne rouge revient à la Somalie avec un score de 1,1.
Parmi les autres pays, le Canada arrive à la 6e place avec un bon indice de 8,9 ; la Suisse en 8e position (8,7) ; la Grande-Bretagne en 20e position (7,6) ; les Etats-Unis et la Belgique se retrouvent tous deux à la 22e place (7,1) ; tandis que la France arrive en 25e position (6,8).
Certains pays – dont le Bhoutan, le Chili, l’Equateur, la Macédoine, la Gambie, Haïti, la Jamaïque, le Koweït, et le Qatar – ont amélioré leur score depuis 2009. En revanche, des pays tels que la République tchèque, la Grèce, le Hongrie, l’Italie, Madagascar, le Niger, et les États-Unis, sont perçus comme plus corrompus que l’an dernier.