Le gouvernement irlandais a fixé mardi à 15 milliards d’euros sur quatre ans le montant des mesures d’austérité nécessaires, en coupes budgétaires et en hausses d’impôts, pour faire face au déficit public du pays et ramener le déficit à 3% du PIB en 2014.
Les premières victimes de la nouvelle cure de rigueur en vue devraient être la fonction publique et les dépenses sociales. Dublin pourrait aussi privatiser une série d’entreprises publiques, comme la compagnie nationale de gaz et d’électricité, ou vendre ses participations dans la compagnie aérienne Aer Lingus dont il détient encore 25%. Côté fiscalité, Dublin a exclu d’augmenter l’impôt sur les sociétés, mais pourrait augmenter la TVA, actuellement fixée à 21% sur la plupart des produits.