Ce matin, dans ma messagerie électronique, il y avait une bonne, une excellente nouvelle. Et j'ai alors compris que j'étais en train de remonter la pente. Je sentais bien, depuis quelque temps, que je retrouvais goût à la vie. Les personnes qui m'ont suivie ces derniers mois et que j'ai revues à la rentrée m'ont trouvée en forme. J'essaye aussi de sortir de ma bulle, de m'ouvrir aux autres. J'ai retrouvé, dans les bras de Jules, un bonheur indicible qui s'était estompé pendant ces quatorze dernières années. Pas le même bonheur qu'au début, non, quelque chose de différent, mais de sincère et de profond.
Et ce matin, cet email plein d'espoir. Juste de l'espoir, hein, rien de concret, rien de palpable. Juste la possibilité de donner une autre tournure à ma vie professionnelle. D'apporter une nouvelle touche à mon épanouissement. Un email que je n'osais plus espérer recevoir.
Aujourd'hui, mardi 26 octobre 2010, je suis debout et enfin en train d'avancer sur la voie de la guérison. Prudemment, pour ne pas glisser. Mais avec une confiance que je ne me connaissais pas jusqu'à présent.