Non je ne fais pas d’allusion sordide à une désormais célèbre marque de bijoux, ni à un film quelconque.
Non, je relate simplement le traumatisme vécu entre hier et aujourd’hui.
EvilCat (qui porte de mieux en mieux son pseudo) commençait sans doute à se lasser de ses proies habituelles (cousins, moustiques, araignées, mouches …) puisqu’il a réussit à attirer notre attention sur un tout nouveau jouet : l’oiseau.
Je ne sais par quelle magie ce petit oisillon fragile est arrivé dans notre appartement qui d’ordinaire n’accueille que des moustiques. Tout commence quand Noobypapa s’inquiète de voir le chat toujours scotché depuis de longues minutes dans l’entrée, à farfouiller derrière un cageot – pinaise à me lire, on dirait que mon appart est une vieille ferme au fin fond d’un pays chaud- sans faire son petit bruit habituel de chasse.
Soudain, j’entends de loin un « Oh non ! ». Je me glace, encore une araignée scratchée dans mes fringues, un vomito bien placé dans nos chaussures … Mon imagination déborde. Peut-être le sopalin éparpillé tout au long du couloir, pourquoi pas le chat encore pendu à l’abat-jour de l’entrée.
Je trouve Noobypapa penché sur ce petit oisillon tout frêle, tout mignon, qui frissonne dans son manteau encore duveteux du fait de son jeune âge et … me glace. Bordel il a plus de tête !!!
Bon, j’avoue que pendant quelques secondes, j’ai perdu mon sang froid, prête à décapiter le chat en représailles. Je l’ai coursé et enfermé dans notre chambre. C’est vrai quoi, meurtrier ou pas, ça reste mon chat.
L’oisillon bouge encore et sa tête n’est (que) rentrée à l’intérieur de son petit corps. Avec soin, nous le déposons, sans le toucher, dans une petite boîte en carton (photo) que nous remplissons de coton et nous garnissons d’une boule de gras et de graines. Nous le déposons sur le balcon, l’abandonnant à son triste sort.
Ce matin, Noobypapa m’avertit que je ne doit pas sortir sur le balcon. L’oisillon est mort ….
Pitain comment la vie elle est crocriste !
Paix à l’âme de ce petit être … sniff !