Savez-vous pourquoi la Lune ne tombe pas vers la Terre? Sa vitesse est suffisamment élevée. Si elle trop faible ou nulle, elle tombe et si elle est trop élevée par apport à son attraction terrestre, elle s’éloigne de la terre.
En prenant la position de la Lune on trace une droite perpendiculaire à l’attraction terrestre et la ligne courbe partant du même point qui représente la trajectoire de la Lune autour de la Terre; la différence entre les deux représente à chaque instant la distance avec laquelle la Lune « tombe » vers la Terre. Autrement dit « la Lune tombe toujours vers la terre mais elle n’atterrira jamais ».
Si le satellite est à une hauteur de 10 000 mètres du sol(la même que pour les vols d’avions) on peut considérer que sa distance avec le centre d’inertie de la Terre vaut à peu prés le rayon terrestre(6 371 km).
A quelle vitesse irait ce satellite? Pour qu’il puisse tourner indéfiniment autour de la terre il faudrait que le carré de sa vitesse soit égal au produit du rayon terrestre par la valeur de l’apesanteur g(9,8); cela donne 2200 kilomètres à l’heure. C’est à peu prés la vitesse à laquelle doit aller le satellite pour ne pas tomber si il est à la même hauteur que les avions(indépendamment de sa masse, donc le nombre de passagers ne pourrez en aucun cas perturber le mouvement).
On pourrait donc fabriquer un « satellite-terrain d’atterrissage »(sur lesquels les avions déposeraient ou prendraient des passagers) que l’on expédierait à 10 km de hauteur à la vitesse de 2 200 kilomètre-heures.
Cependant il reste un autre problème important à résoudre: Quel serait le trajet effectué par la plateforme? Par où passerait-elle? Plusieurs points doivent être mis à l’étude:
-Le rayon terrestre varie entre 6356 et 6378 kilomètres. Ce qui voudrait dire qu’en certains endroits le satellite risquerait d’être soit trop bas soit trop haut. Il faut que la hauteur soit située dans un certain intervalle(par exemple entre 5000 et 15000 mètres).
-Le but est d’optimiser les économies d’énergie. La plateforme doit donc passer par le plus de villes possibles de sorte à ce que les avions n’aient pas à effectuer de trop long trajet entre les aéroports et le satellite.
Plusieurs trajectoires sont à étudier.