Actuellement, les quatre type de moteur (normaux)les plus répandus sont: les systèmes les plus modernes, les AC (courant alternatif), les DC (courant continu), servo ou pas à pas. Ils utilisent tous les quatre le principe de force électromagnétique d’attraction qui fut découvert il y a près de 200 ans. Leur conception implique des pertes considérables dues aux bobinages, aux noyaux et aux courants vagabonds, qui se transforment en chaleur.
Le moteur de Minato utilise la répulsion comme source d’énergie du noyau. Il subit très peu de pertes, ne chauffe pratiquement pas et a un rendement de 330 %, très largement supérieur aux moteurs conventionnels. De plus il fonctionne presque « silencieusement ».
La plupart des ensembles d’essai de Minato comprennent un rotor non magnétique en trois couches garni de puissants aimants Sumitomo Neomax (néodyme/fer/bore) placés tous les 175 degrés et couvrant 5 degrés d’angle de la circonférence du rotor.
Les aimants ont une force d’un demi tesla, ils interagissent par répulsion avec deux stators électromagnétiques diamétralement opposés
Les électroaimants du stator repoussent les aimants permanents de rotor, et comme ceux-ci sont placés en oblique, la répulsion est tangentielle et provoque la rotation. Les électroaimants reçoivent des impulsions à des intervalles de durées spécifiques, de manière à assurer qu’ils ne sont actifs que lorsqu’ils sont en face d’un aimant de rotor en fuite. De nombreux inventeurs ont précédemment essayé de construire des moteurs magnétiques, mais Minato est le seul à avoir trouvé les solutions à certains problèmes.
-La premier est le recours à la répulsion et non l’attraction, l’énergie d’entrée nécessaire est donc réduite. Ensuite, l’angle de positionnement des aimants sur le rotor est calculé exactement pour produire un effet de ricochet entre les champs respectifs du rotor et du stator, de sorte que l’un rebondisse sur l’autre, produisant la force motrice.
-Il y a aussi la puissance des aimants; il a fallu l’apparition, dans les années 1980, des aimants au néodyme pour rendre la chose possible.
-La structure nord-sud de n’importe quel aimant peut être conservée en construisant le rotor en trois couches : dans la couche supérieure les aimants Neomax ont le pôle nord vers l’extérieur, suit une couche non magnétique, et dans la troisième les aimants ont le pôle sud vers l’extérieur soit vers le centre du rotor). Ces couches sont alignées sur les pôles opposés nord-sud des deux électroaimants. Le temps d’excitation des électroaimants constitue la clef qui permet d’obtenir le point sensible produisant la répulsion entre stator et rotor.
La cadence est assurée par des détecteurs qui reçoivent les signaux de balises juste avant que se présente chaque aimant du rotor. Le rotor est démarré et stoppé en appliquant et en interrompant l’énergie aux deux électroaimants du stator. Après un temps de décélération, le rotor s’arrête en alignant ses aimants sur les noyaux de fer des eux électroaimants du stator.