La Secrétaire d’État à l’environnement, Chantale Jouhanno a annoncé en fin de semaine dernière que l’étiquette environnementale serait lancée à titre expérimental et sur la base du volontariat. Les candidats à la transparence environnementale auront donc la possibilité de faire connaître aux consommateurs le bilan environnemental de leurs produits à compter de juillet 2011.
Comme son nom l’indique ladite étiquette informera le consommateur sur l’empreinte environnementale du produit. La consommation d’eau, les rejets toxiques, la durabilité des ressources naturelles et un indice carbone, exprimé en grammes équivalent CO2 devrait en effet figurer sur cette étiquette environnementale. Autant d'informations qui ont vocation à contribuer au verdissement des habitudes de consommation.
Néanmoins, de nombreuses interrogations restent en suspens. Il faudra surmonter bien des obstacles pour convaincre les industriels du bien-fondé de la démarche. D’ailleurs, l’Association Nationale des Industries de l’Agroalimentaire (ANIA) a déjà pointé du doigt certaines faiblesses du projet en soulignant que pour l’instant « les bases de données disponibles sont insuffisantes et (que) certaines informations liées au transport et à la fabrication sont difficiles à obtenir, notamment lorsque le produit est conçu à l’étranger ». Reste aussi la question du coût que représente la collecte des données, celle de la transparence, et celle de sa lisibilité et de son impact auprès des consommateurs. Si l’ético-étiquette doit en effet se généraliser comme prévu d’ici 2012, il faudra qu’elle gagne en précision et que tous ces questionnements trouvent une réponse.
Source : ZeGreenWeb.com