Un colloque organisé et animé par la journaliste Isabelle Dillmann. Voici les notes que j’ai pu prendre en direct.
La sénatrice Hermange ouvre le débat en rappelant les enjeux: 800 000 naissances en France, le statut actuel de déchet qui devrait passer à celui de ressource thérapeutique, les milliers de personnes concernées par les plus de 80 indications thérapeutiques du sang de cordon.
Emmanuelle Prada-Bordenave (Agence de la biomédecine) enchaîne. La France est le pays où la greffe de sang placentaire est la plus développée (246 greffes l’an passé, devant les Etats-Unis). Les moyens à consacrer au développement des banques de sang placentaire sont importants. A ce jour, un peu moins de 30 maternités sont capables de collecter le sang de cordon. 2 nouvelles maternités ont fait leurs demandes à la Réunion.
Suit un reportage diffusé sur France 3, sur la collecte et l’itinéraire de la poche de sang. A Dijon (Côte d’Or), à la clinique Sainte-Marthe, une petite Lou vient de naître. On prélève 146ml de sang de son cordon. La poche prend ensuite a direction de l’EFS (l’Etablissement Français du Sang) à Besançon. C’est la première banque de sang placentaire, ouverte en 1995. Prélèvements puis typage sur les poches de sang; puis passage à la centrifugeuse pour identifier les différents composants sanguins. On obtient une petite poche de sang dans une cellule métallique, dans laquelle sera conservée le sang à -190 degrés, dans de l’azote liquide. Témoignage d’une maman dont la fille a reçu le sang de cordon issu de deux greffons. Moins de 10000 greffons sont conservés en France, il est parfois nécessaire d’importer des greffons de l’étranger.
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