Isabelle Dillmann anime la première table ronde. Le Pr. Jean-François Oury (hôpital Robert Debré). Il rappelle la diversité ethnique des familles qui passent par Robert Debré. Il rappelle que c’est un vrai challenge de développer une banque de sang de cordon. C’est une charge supplémentaire pour le personnel, sages-femmes. Les patientes étaient demandeuses. Odile Belzane, sage-femme à Robert Debré et coordinatrice des dons de sang de cordon, rappelle le processus: on distribue une brochure aux futures mamans, on vérifie le dossier médical, et si tout va bien, on fait signer le document de consentement. Le jour de l’accouchement, on vérifie qu’il n’y a pas de contre-indication. Le prélèvement se fait directement sur le cordon ombilical. On valide le greffon par LTC. Si le prélèvement est invalidé, il part vers la recherche. Enfin, il y a validation post-natale. Les difficultés et contraintes: objectif de 85 poches par mois, et 35% de validation. Le taux de réussite au niveau du personnel est bon, mais charge supplémentaire. Il faut stimuler les équipes, sans pour autant influer sur leur travail. 35% de validation seulement, car absence de cellules souches parfois. Au total, 3100 prélèvements ont été effectués en 3 ans (pour 3900 naissances par an).
Le Pr Jérôme Larghero prend la parole (hôpital Saint-Louis). En 1988, première mondiale de greffe de sang de cordon par Eliane Gluckman. Le Dr. Marc Benbunan crée la première banque l’année suivante. En juin 1999, création du réseau de sang placentaire. 3 banques existaient alors, celle de Saint-Louis, celle de Besançon et celle de Bordeaux. La grande majorité des invalidations de prélèvement est due au volume ou au faible nombre de cellules souches hématopoïétiques.
Apparemment, le taux d’invalidation (de l’ordre de 70%) est élevé, mais est à peu près le même partout en Europe. A une question de Guillaume De Durat, la sénatrice rappelle que le sang de cordon possèdes des vertus thérapeutiques pour autrui, et par pour son propre enfant. Le don d’organe n’est pas quelque chose de simple. Dans cordon, il y a coeur et don. A une autre question de Julien Martel, la sénatrice rappelle que les objectifs sont progressifs, car les moyens à allouer ne sont pas gratuits. Il y a un arbitrage économique.Posted via email from Colloque sur le sang de cordon ombilical