Mardi 26 octobre commence la saison régulière de la NBA avec un Celtics-Heat des plus prometteurs. Depuis quelques années, j’avais laissé de côté le suivi régulier de la saison NBA pour me consacrer aux autres sports US mais cette fois, j’ai décidé d’y consacrer un peu plus d’attention. Voici une présentation générale de cet exercice 2010-2011 qui nous offre beaucoup.
Crise économique, crise sportive.
La saison 2010-2011 est une saison importante pour la NBA à plus d’un titre. D’abord elle doit affronter un contexte général qui n’est pas favorable : les franchises cumuleraient des pertes de l’ordre de 600 millions de $, crise économique aidant. De plus, certaines salles se vident, ce qui indique clairement que les années fastes sont derrière la NBA. Enfin, la convention collective expire à la fin de la présente saison, ce qui complique un peu plus les choses. Dans le cadre de la négociation d’un nouvel accord, David Stern a déjà exprimé son intention de réduire d’un tiers la masse salariale de la ligue (les joueurs percevant environ 57% des revenus) en raison des difficultés des franchises. Pas de quoi générer un enthousiasme débordant mais la NBA pourrait bien s’inspirer du modèle de la NHL, qui a réduit drastiquement les dépenses pour survivre.
Les difficultés des franchises sont déjà connues depuis un certain temps. Certains marchés s’avèrent trop petits et sont trop dépendants des résultats de l’équipe pour qu’ils soient viables sur du long terme. C’est le cas des Hornets de la Nouvelle-Orléans, dont le taux de remplissage a perdu 10 points entre 2009 et 2010. Les Bobcats de Charlotte sont en progrès mais leur aura est encore limitée, avec un des plus faibles taux de la Ligue (82%, les chiffres « officiels » sont basés sur les abonnements et les achats de billets). Quant aux Kings de Sacramento, ils espèrent une nouvelle salle mais les résultats actuels de la franchise, plus les difficultés de financement par les autorités, ne permettent pas de quitter l’ARCO Arena pour le moment.
David Stern a bien conscience de ces difficultés et il a envisagé deux possibilités : soit une délocalisation d’une ou plusieurs franchises à court et moyen terme, soit leur dissolution. Une solution aujourd’hui rarissime : la dernière en NBA date de 1955. Reste que la délocalisation pose une autre question : où ? Oklahoma City est une heureuse réussite parce qu’il y a Kevin Durant mais quelle grande ville pourrait accueillir une franchise NBA ? Las Vegas ? L’Arlésienne qui fait peur à toute ligue. Saint-Louis ? Kansas City ? Cincinnati ? Des villes qui ont accueilli des franchises (Hawks pour la première et ex-Royals d’Oscar Robertson devenus Kings pour les deux autres). A méditer. Évidemment, l’argument sera employé par la ligue pour convaincre l’association des joueurs de se plier plus facilement à un accord. Et si ce n’est pas le cas, certains iront, comme Iverson, chercher fortune en Europe. La prochaine relocalisation ne sera pas un vrai déménagement puisque les Nets quitteront la banlieue de New York pour Brooklyn.
La crise de la ligue passe aussi par une crise du jeu en lui-même. Contre la baisse du nombre de points marqués, la NBA avait instauré des règles favorisant l’attaque. Globalement on a assisté à une progression dans ce domaine. Mais le spectacle n’était pas non plus au rendez-vous. Le déséquilibre entre les franchises s’est accru : les meilleures concentrent les talents et les plus mauvaises n’ont plus rien. La saison dernière, 12 équipes ont affiché plus de 50 victoires en 82 matches et 12 moins de 32, dont une avec 15 (Minnesota) et l’autre avec 12 (New Jersey). La « course aux armements » a pris une ampleur supplémentaire cet été, nous y reviendrons. Alors on peut aussi s’interroger sur la viabilité du modèle avec une situation pareille, un classique du système de franchises.
Enfin David Stern a décidé de repartir à l’assaut des comportements déviants. Dans les années 1980, il a combattu la drogue et redonné une respectabilité à la NBA, renforcée par le phénomène Michael Jordan. Cette année, il a décidé de combattre ces comportements sur le terrain : les débordements d’émotion, les contestations seront plus sévèrement sanctionnés. Les puristes y voient une perte d’âme. D’autres y voient-ils un moyen de redorer un blason par une forme de puritanisme ? Ce serait une solution en l’absence de star incontestable comme l’était le président des Bobcats.
En tout cas, la ligue va devoir résoudre un certain nombre de problèmes et cela ne se fera pas sans heurt. La possibilité d’un blocage est réelle même si on n’ose pas trop y croire.
L’enjeu sportif.
Intéressons-nous au plus intéressant : le jeu. Nombreux sont les sites et médias qui présentent les rapports de force entre les différentes franchises. Je n’y reviendrai pas mais j’apporterai simplement mon point de vue.
Les classiques.
Les Lakers de Los Angeles restent les favoris au titre. Rien ne peut contredire ce point de vue. L’équipe est restée stable et s’est même renforcée derrière avec les venues de Steve Blake à la mène et de Matt Barnes en doublure de Ron Artest et Kobe Bryant. Le banc s’est étoffé, lui qui était le point faible de l’équipe. Les lacustres n’ont pas de souci à se faire sur le papier et sont largement favoris pour représenter une quatrième année consécutive la conférence Ouest en finale de la NBA.
Beaucoup placent le Heat de Miami comme l’ultra-favori. Personnellement, je ne place l’équipe qu’en troisième position. En effet, les Celtics de Boston sont des adversaires plus que redoutables pour l’armada floridienne. L’équipe vieillit et devient gérontophile avec les arrivées des O’Neal (le gros et le bide : Shaq et Jermaine), plus Wafer derrière. Peu de changement et une grosse densité à l’intérieur. L’objectif des Celtics n’est pas de gagner la saison régulière mais de gagner les playoffs, ce qu’ils n’ont pas été loin de réussir (une défaite en 7 matchs contre les Lakers en ayant perdu Glen Perkins qui avait été énorme au match précédent). Tant à Los Angeles qu’à Boston on a une culture de la gagne. Elle est à la fois historique et contemporaine : 33 titres cumulés (17 pour Boston, 16 pour les Lakers), dont les trois dernières saisons (Deux finales pour Boston, trois pour les Lakers). L’expérience fait la différence et c’est un des atouts majeurs de ces deux formations.
Le bon, la brute et le truand.
Les trois Amigos. LeBron James (6), DWayne Wade (3), Chris Bosh (1). Le Heat de Miami est l'équipe médiatique de l'année, bien plus que le Royal Madrilène. Mais tout autre résultat qu'un titre NBA sera un échec même si le temps favorisera le Heat par rapport aux Lakers et aux Celtics.
Avec son renforcement médiatique, le Heat apparaît comme la grosse formation de la saison et une des plus fortes que la NBA ait connu. Wade (Le Bon) a attiré chez lui deux loosers patentés : LeBron James (Le Truand), incapable de faire gagner les Caves et Chris Bosh (La Brute), incapable d’assurer son rôle de franchise player en fin de match. C’est impressionnant sur le papier : 80,7 points par match à eux trois en 2010. Mais cette histoire d’amis me fait penser à d’autres qui s’entendent tellement bien qu’ils décident de vivre ensemble en colocation. C’est là que les problèmes surgissent : qui va faire la vaisselle ? qui fera le sale boulot ? Il va falloir se partager les tâches même si on peut estimer que Wade et James peuvent jouer les distributeurs. Derrière s’est accumulée une armée de vétérans (Stackhouse en est la dernière recrue) qui cherche à rafler une bague en profitant des jeunots. Et puis on a Erik Spoelstra pour diriger cette troupe. Le coach en titre a aussi la pression : celle du résultat et celle de son président, Pat Riley, qui n’hésitera pas à prendre sa place en cas de bilan décevant, rien que pour défier Phil Jackson en finale. La savonnette et l’armée mexicaine, ça fait un sacré cocktail à Miami. On parle même de record de victoires battu cette saison, ce dont je doute. Mais en tout cas, le Heat de Miami a remporté haut la main le trophée « Yankees » d’équipe la plus détestée d’Amérique et LBJ celui de joueur le plus haï, bien au-delà de la tristesse de l’Ohio nord.
Les « pseudos-prétendants »
Sincèrement, je ne crois pas qu’une autre équipe pourra remporter le titre. Certes, le Magic d’Orlando est l’outsider numéro un. L’arrivée de Quentin Richardson donnera plus de densité aux postes 2-3, en concurrence avec le « toujours blessé jamais opéré » Mickaël Piétrus. Le jeu intérieur restera le problème du Magic : je suis persuadé que Rashard Lewis ne devrait pas jouer en ailier fort et Dwight Howard a besoin d’acquérir son petit shoot spécial pour devenir l’injouable pivot. Un séjour chez Hakeem Olajuwon cet été suffira-t-il à le rendre moins primaire ? Quoiqu’il en soit, l’équipe a une certaine densité sur le banc.
L’autre équipe qui contestera l’ordre établi est celle des Dallas Mavericks. La formation a décidé de densifier son intérieur cet été en intégrant Tyson Chandler et dans une autre mesure les cireurs de banc français Mahinmi et Ajinça. L’équipe a la force d’aller en finale de conférence mais elle n’a pas cette culture de la gagne qui fait qu’elle risque bien d’échouer plus tôt dans les séries éliminatoires. Espérons simplement que Rodrigue Beaubois reprenne les parquets et nous gratifie de quelques bonnes sorties.
Les sous-outsiders.
Quelques noms ressortent dans la course aux demi-finales de conférence. A l’Est, les Bulls de Chicago ont annoncé la couleur avec un recrutement judicieux. Mais leur principale recrue, Carlos Boozer, s’est pris le pied dans un sac et manquera le début de saison. Les Bulls sont des favoris logiques, sous la houlette de Tom Tibodeau l’ancien coach de la défense des Celtics ; ils devront éviter une mauvaise habitude, celle de mal commencer leur saison et de ramer tout le reste. L’équipe est assez solide autrement avec un Joakim Noah devenu le Français le mieux payé de la NBA.
A l’Ouest on annonce gaiement les Uath Jazz, délestés de Boozer mais lestés d’Al Jefferson. Pourquoi pas. Les Trail Blazers de Portland, qui mériteraient le nom de Black Cats tant les pépins physiques plombent la progression de la franchise, surtout chez les pivots. Sur le papier, les Blazers peuvent gagner leur division et Batum franchir un autre cap.
Toujours dans la même série on attend énormément du Thunder d’Oklahoma City. Énorme depuis une saison, Kevin Durant est devenu le plus jeune meilleur marqueur en saison régulière, le meilleur marqueur du récent Mondial et est même désigné comme le MVP de la saison (en tout cas favori). Autour de lui l’équipe est jeune, bien coachée et en pleine progression. La faiblesse intérieure reste le défaut de cette formation très sympa.
Kevin Durant. Nouvelle star de la NBA, Durant véhicule aussi une image positive qui tranche avec l'arrogance de LBJ qui a fait toute une émission pour annoncer son départ de Cleveland. Sur la couverture de Sports Illustrated, il a demandé à poser avec Selofosha et Krstic, ses deux équipiers les moins connus du cinq majeur du Thunder.
Les vétérans éperons texans de San Antonio sont également attendus. Pour Tony Parker, c’est la dernière chance pour cette génération. Elle est en fait passée mais les Spurs iront en playoffs et peuvent poser des problèmes s’ils arrivent à éviter les blessures de leurs vedettes.
Je serai plus nuancé pour les Bucks de Milwaukee. Sortis de la conférence Est alors qu’on ne les attendait guère, ils sont placés souvent très haut (entre la 4è et la 6è place). J’avoue que je suis plus sceptique. Il faudra confirmer un que Bogut est bien de retour après une saison énorme mais gâchée par une blessure juste avant les playoffs ; deux que Brandon Jennings poursuit sa progression.
Par contre, les Hawks d’Atlanta restent une valeur sûre à l’Est même s’ils ne sont pas brillants en playoffs. L’équipe n’a pas bougé.
Ceux qui montent.
Trois formations intègrent ce groupe. Les Rockets de Houston, auteurs d’une belle saison malgré l’absence de franchise player. Rick Adelman a bien fait son travail mais a décidé d’économiser les pieds de Yao Ming (environ 24 minutes par match). La taille et la technique du Chinois, même utilisée avec parcimonie, pourrait bien faire basculer quelques matches. Mais le reste doit confirmer et on est optimiste chez les fusées.
Les Knicks de New York sont aussi pleins d’optimisme. Mais c’est un peu exagéré. D’abord parce qu’ils n’ont pas réussir à faire venir Wade ou James, mais seulement Stoudemire ; ensuite parce qu’il est encore seul. Certes, les Knicks ont fait du ménage cet été au prix du départ de leur meilleur élément l’an passé, David Lee. Ce ménage n’est pas encore fini (Dans quel placard met-on le Curry ?) mais les choses pourraient bien changer au cours de la saison : Carmelo Anthony et Chris Paul sont les cibles principales de Knicks pour l’hiver et l’été prochains. S’ils rejoignent Amare, les Knicks n’auront pas grand-chose à envier au Heat et on retrouvera avec délectation la grande rivalité Miami-New York de la fin des années 1990 (avec une mémorable bagarre générale en 1999). Une qualification en playoffs reste hypothétique.
Enfin les Wizards de Washington sont vus comme des adversaires très crédibles. Gilbert Arenas a purgé sa suspension et l’équipe a profité de son premier choix pour recruter le meneur John Wall. Celui-ci s’avère une bonne pioche dans les matchs hors saison. L’équipe s’est aussi remodelée et on pense que l’association du stratège et de la gâchette peut dépasser en efficacité les frères Volfoni (dotés de la puissance de croiseurs et de flingues de concours).
John Wall, avec David Stern le commissaire de la NBA, après avoir été sélectionné en premier choix de la draft par les Wizards de Washington. Wall est décrit comme un meneur intelligent qui peut relancer les Wizards.
Ceux qui descendent ou ne montent pas.
Quelques formations ont perdu des plumes cet été, soit parce qu’elles ont perdu des éléments clés, soit parce qu’elles n’ont pas réussi à s’améliorer, en théorie.
Première citée et pas des moindres, les Cavaliers de Cleveland. La perte de James va coûter très gros mais on ne sait pas combien. A Byron Scott de souder une équipe qui devrait avoir le coeur à démontrer qu’elle vaut quelque chose sans LBJ. Pour défendre les Cavaliers, je comparerai leur situation avec les Indians et C.C. Sabathia. Les Indians ont rapidement su que Sabathia ne resterait pas à Cleveland en 2008 et leur début de saison a fait en sorte qu’il fallait mieux l’échanger pour quelque chose qu’aller au bout pour rien et sans résultat. Chez les Cavs, il était difficile d’échanger James alors qu’on domine la ligue. L’ »Elu » de nulle part avait les cartes en main et les dirigeants pouvaient quand même espérer un titre NBA. Pour revenir à la situation actuelle, je ne suis pas convaincu que les Cavs plongeront à vingt victoires sur la saison mais ils en perdront au moins vingt sur 2010. Ils se battront pour se qualifier et affronter le Heat au premier tour.
A Cleveland, a-t-on vu ce chef d'oeuvre du cinéma français . Les Cavs vont-ils se rebiffer ?
Deuxième nommée, les Suns de Phoenix. Le départ de Stoudemire est un vrai coup dur et Steve Nash reconnaît que ce sera difficile : difficile d’aller en finale de conférence mais difficile tout simplement de se qualifier tout bonnement.
Troisième citée les Bobcats de Charlotte. Une première expérience en playoffs, terminée par un balayage par le Magic mais pas de gros renfort à l’intersaison. La situation financière du club est délicate et Michael Jordan en est devenu le propriétaire. Sa priorité est de stabilité ladite situation et la marge des Bobcats n’était pas grande. Le départ de Ray Felton creuse un trou à la mène et Boris Diaw pourrait bien officier de temps en temps.
Quatrième citée, les Raptors de Toronto. J’aurai pu les inclure dans la catégorie des « ceux qui ne feront rien cette année » mais le départ de Bosh va plomber l’équipe pour des années et peut-être condamner la présence de la franchise au Canada, même si 22000 personnes ont assisté à un match à Montréal entre les Raptors et les Knicks.
Parmi les autres je citerai les Denver Nuggets, qui appliqueront la jurisprudence LBJ à l’égard de Carmelo Anthony qui ne veut pas rester ; et pareillement pour les Hornets de la Nouvelle-Orléans avec Chris Paul. Ces deux joueurs-là devraient quitter leur équipe au cours de la saison.
Les Memphis Grizzlies sont une formation en progrès mais qui manque encore un peu de profondeur et qui a été obligée de surpayer Rudy Gay pour le conserver. C’est l’exception qui confirme la règle mais si la franchise était dans l’Est, elle ira tout droit en playoffs.
Ceux qui ne feront rien cette année.
Ils sont nombreux, ce sont les autres.
Les Clippers ne suscitent pas d’espoirs de performance mais on attend beaucoup de Blake Griffin, numéro un de la draft 2009, dont l’arrivée dans la ligue a été reportée d’une saison. Au vu de ses sorties en octobre, il incarne un espoir durable chez les autres angelinos.
Les Warriors de Golden State ont fait eux-aussi beaucoup de mouvements. Ils se sont entendus avec une autre équipe soucieuse de ménage, les Knicks, pour s’échanger quelques joueurs. L’équipe ressemblera-t-elle à une équipe après le limogeage de Don Nelson ou bien à une somme de cinq ribérisques ?
Les Kings de Sacramento se reconstruisent sur des choix de draft : après le Rookie de l’année Tyreke Evans, c’est DeMarcus Cousins qui suscite beaucoup d’intérêt. Mais ce n’est pas assez pour faire de Sacramento une puissance de la ligue comme il y a encore 5-6 ans.
Les Timberwolves du Minnesota encore moins. On fait avec ce qu’on a.
Passons sur les Pistons de Detroit qui ont l’air lamentables. Ils sont allés chercher Tracy McGrady. C’est une forme de « PSGisation » où on surpaye des types pas constants ni motivés ou bien encore des types complètement usés.
Les Pacers d’Indiana ont beaucoup transigé et comptent sur la jeunesse : Darren Collison sera le nouveau meneur, Roy Hibbert sera le titulaire chez les pivots et Danny Granger mènera tout ça. Mais pas de quoi casser la baraque.
Les Nets du New Jersey ont renforcé leur équipe, ce qui leur permettra de gagner 20 matches cette saison : Morrow, Murphy sont les principales recrues autour du solide et intéressant Brook Lopez. Mais franchement, est-ce sérieux d’avoir accordé un contrat de 10 millions de $ sur 3 saisons à Johan Petro ?
Enfin les 76ers de Philadelphie complètent le tableau. Evan Turner a été repêché en deuxième choix de la draft mais n’a pas encore convaincu. Des problèmes de leadership apparaitront avec Iguodala si les choses ne sont pas clarifiées. Pas de jeu intérieur, un poste de meneur à développer. Pas d’optimiste à Philly. Déjà que les Phillies n’iront pas en Série Mondiale, ça fait reculer l’équipe au classement des meilleurs villes en sports US.
Voilà pour cette présentation rapide (et oui car je n’ai pas trop détaillé les transferts). A vous de voir. On peut se régaler en suivant cette saison et ce bon film :