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Face à la contestation grandissante, le syndicat de droite, UNI, a tenté de bloquer le siège du PS.

Publié le 26 octobre 2010 par Aurelinfo

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Stop la grêve
Le collectif Stop la grêve, une émanation du syndicat étudiant de droite UNI, tente de bloquer le siège du Parti socialiste ce mardi, à 11h30. 
Comment se faire entendre face à des centaines de milliers de manifestants et une opinion publique majoritairement opposée, selon les sondages, à l'actuelle réforme des retraites? 
Le collectif Stop la grêve, créé par l'UNI, un syndicat étudiant de droite, mise sur des actions ponctuelles et symboliques: des vélibs sponsorisés par leur association (parce qu'il faut bien prendre le vélo quand il n'y a pas de métro), les factures de la grève envoyées aux syndicats et une "contre-manifestation en ligne" sur Facebook. 
Problème, les contre-manifestants peinent à se faire entendre. Certes, le groupe Facebook compte plus de 40 000 membres et le président de l'UNI, Olivier Vial, assure qu'il a enregistré 30 000 nouveaux adhérents à son association cette dernière semaine. Mais la manifestation en ligne n'a pas lancé d'action concrète, n'a pas, par exemple, investi les forums classés à gauche ou publié massivement des commentaires en faveur de la réforme. 
Ce mardi matin, l'UNI a donc voulu passer la vitesse supérieure. Aux cris de "Bloquons les bloqueurs", elle s'est lancée à l'assaut du siège du PS, à Paris. Mais ils n'étaient qu'une vingtaine à faire le pied de grue, symboliquement, rue de Solférino, pendant une heure. De quoi susciter les moqueries de la gauche. "C'est un raz-de-marée ", a ironisé un socialiste, au balcon du siège.  

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Bonjour la droite
Le collectif Bonjour la droite n'a pas attendu pour se moquer de l'action de l'UNI. 
Bonjour la droite, un site du PS qui répertorie les bévues et impairs de la majorité d'une façon décalée, a ainsi raillé l'I-riposte déclenchée par Benjamin Lancar, le président des Jeunes Populaires (UMP), pour contrer "la gauchosphère" sur le Net. 
Emile Josselin, responsable des contenus Web au PS, s'interroge quant à lui sur le message politique véhiculé et trouve "douteux de vouloir bloquer un parti politique d'opposition rassemblant plus de 200 000 adhérents quand on affirme être un collectif indépendant", comme l'UNI. 
Les membres du collectif Stop la grève ont demandé à être reçu par Martine Aubry afin qu'elle clarifie sa position quant à la radicalisation du mouvement. Demande rejetée. 
La rodomontade de Stop la grêve a donc fait flop. Elle a eu le mérite d'appliquer avec brio sa propre théorie, dite des 3 R, qu'elle réserve habituellement aux opposants à la réforme: "(se) Ridiculiser", "Revendiquer", "Rentrer à la maison".  

Source : PS Plateau Caux Cailly


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