... Quand Akio Morita a une idée dans la tête, il ne l'a pas ailleurs et c'est tant mieux pour lui car vu son ergonomie, elle ne serait pas forcément passée. Depuis longtemps, Akio Morita, mélomane mélomane ( car un mélomane averti en vaut deux) se disait qu'il adorerait transporter avec lui sa musique préférée sur ses parcours de golf où il se tournait les pouces entre chaque trou. Je précise que la phrase précédente était une image, au cas où. Bref. L'avantage d'Akio Morita, c'est qu'étant co-fondateur avec Masaru Ibuka de l'entreprise Tokyo Tsushin Kogyo Kabushiki Kaisha, à vos souhaits, devenue Sony en 1958 (de Sonus, le son en latin et Sonny Boy, les mauvais garçons japonais), il avait quelques ingénieurs sous la main à faire plancher sur cette idée. En 1979 naquit donc le Walkman. Un succès phénoménal. Plus de 220 millions vendus. L'ancêtre de l'Ipod que tu as encore, jeune, sur les oreilles tandis que tu lis peut-être ce blog. Le vénérable Walkman est donc décédé hier à 31 ans après l'annonce de Sony de l'arrêt de sa commercialisation. Il a bien marché. Il a bien couru. Il a bien nagé aussi. Nous avons tous eu un Walkman. Saurez-vous retrouver le vôtre dans cette petite collection en forme d'hommage ?
De gauche à droite : le premier Walkman Sony TPS-L2 avec le gros bouton orange pour arrêter le son, un Walkman juste FM (SRF-30W), un autre FM (SRF-80W) et le second Walkman cassette, le WM-3EX.
Le WM-R2 (en argent et en noir), le WM-7 (noir au milieu), les WM-5 et WM-F2.
WM-10, WM-20 (devant), WM-F20 (en rose), WM-F10 et WM-F5 (ceux avec F ont la radio).
WM-R15, SRF-33W, WM-10 II (dans et hors la boite) et WM-10 RV (avec Auto Reverse, un truc énorme).
WM-F15, WM-DDI rouge DDR, WM-W800 et WM-F70 (in da box).
SRF-A1 avec cibi et machine à café, WM-16 avec chargeur 80 balles et WM-F8 avec un casque.
Les sobres SRF-19W, DD100, WM-D3 lascivement couché, WM-F100, WM-F100 III.
Alors, vous avez retrouvé le vôtre ? Moi, j'ai eu le TPS-L2 et le WM-20. Au moins. Et le gros Walkman Sports jaune ci-dessous avec lequel j'ai passé des journées entières à faire de la planche à voile en écoutant du classique à fond les ballons. Oui, j'étais ainsi, j'aimais défier les éléments, braver l'écume toute poupe dehors, muscles tendus sur le wishbone en écoutant "Die Glückliche Hand", opéra en un acte de Schoenberg. Entre autres. C'est un exemple, non une généralité. Parfois, c'était Strauss. Enfin voilà, RIP cher Walkman.