Il n'a échappé à personne que 2012 et la présidentielle sont dans la ligne de mire d'un bon nombre de personnalités politiques, justifiant ici ou là, telle ou telle attitude et décision.
L'Ump est déjà entrée en campagne, le PS prépare ses primaires, les écolos poussent Eva Joly, Bayrou nous reservira sa politique du ventre mou,Besancenot s'arrangera pour ne pas y aller, d'autres chercheront à exister, uniquement pour bénéficier d'une part du gâteau gouvernemental ou législatif...
A gauche, pas celle qui refuse les responsabilités ni celle qui se contente généralement d'accompagner les crise ou les décisions de la Commission européenne, il y a le Front de Gauche composé de plusieurs partis clairement positionnés contre le capital dévastateur en plaçant la dignité humaine au centre de toutes décisions.
Jean-Luc Mélenchon se pose en candidat quasi naturel de ce mouvement. Mais il y en a un autre, moins connu du grand public, car moins "people" que le président du Parti de Gauche, il s'agit d'André Chassaigne, né le 2 juillet 1950 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), et membre du Parti communiste français. André Chassaigne a d'abord été professeur de lettres et d'histoire-géographie de 1972 à 1981, puis principal du collège de Saint-Amant-Roche-Savine de 1981 à 2002. Adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine (Puy-de-Dôme) en 1977 et maire depuis 1983, André Chassaigne est conseiller général du Puy-de-Dôme depuis 1979 et député du Puy-de-Dôme depuis 2002. Président de l'Anecr jusqu'en septembre dernier, il a souhaité passer la main pour se rendre disponible pour la candidature. Son message méritera d'être écouté, tout autant que celui de Mélenchon...