Retour en jeans à Woodstock !

Publié le 25 octobre 2010 par Jhblog

Symbole des années 70’s, le pantalon patte d’eph appelé plus communément bootcut ou flare a bien marqué une génération entière de jeunes. Par son style, son allure, ses déclinaisons couleurs et matières ont fait rêver des milliers de femmes et d’hommes. Mais d’où vient le jean bootcut justement ?

Entre vêtement et code, il représente un véritable mouvement de la société de l’époque. Le pantalon s’élargit comme pour se libérer d’un carcan. Révolution, anti-conformisme : le jean – vêtement du travail – et de labeur – les mines – se transforment.

Il sera ainsi complètement détourné dans ces années-là par la génération hippie. Déjà, comme moyen d’expression, on customise, on y met des coquillages, de la couleur, il devient patchwork ! on le rafistole, on le tire, il s’use, c’est un vêtement vivant. Chacun se met à porter son propre jean qui est devenu unique.

L’idée de transformation et de récup’ provient aussi d’un facteur économique majeur de cette époque : la hausse du prix des jeans ! Les hippies s’engouffrent alors dans les friperies et de là va naître tout un courant de customisation. Chacun exprimer un message, des sensations des valeurs !

Un chiffre clé : 23 cm, c‘est la largeur au niveau du bas du pantalon à partir de laquelle le pantalon sera considéré bootcut. Le pantalon est toujours évasé en bas, et peut-être plus ou moins serré au niveau des genoux et des cuisses. Il donne ainsi une allure et un mouvement de fluidité à la personne qui le porte. Si vous êtes amateurs de bottes ou de santiags, vous pourrez les porter avec ce jeans. Amateurs de paillettes et de disco, optez pour un flare assez décalé en terme de couleurs et pourquoi pas le customisez ? Au studio 54, il y a comme un certain air de disco aujourd’hui…

À bientôt,

Alexandre