Les militants des groupes locaux de Greenpeace se sont mobilisés dans toutes les régions de France ce samedi 23 octobre, pour dialoguer avec les passants et clients de la BNP devant près de 70 agences dans 25 villes. A Bayonne, les militants de Greenpeace ont été rejoints exceptionnellement par l’ONG locale Bizi
Malheureusement, de nombreuses agences BNP ont préféré fermer leurs portes et leurs guichets, choisissant le silence plutôt que le dialogue.
Action à Nantes
Face aux questions, les conseillers BNP choisissent l’opacité
Si à Bordeaux, Nice ou Grenoble, les militants de Greenpeace ont pu engager des discussions de fond avec les responsables des agences bancaires, à Paris, Strasbourg, Brest, et dans d’autres villes, des vigiles et des chiens attendaient les militants bénévoles de Greenpeace, et les agences ont baissé le rideau plutôt que de se prononcer sur Angra et ses investissements radioactifs…
Il y a manifestement une gêne de la BNP à faire toute la transparence sur l’utilisation des fonds que les particuliers lui déposent, et la banque refuse le dialogue en face à face, comme elle l’a montré samedi un peu partout en France.
Des tracts explicatifs ont été distribués aux passants et aux clients des agences. Car si la BNP refuse le dialogue, les citoyens eux, participent !
Pour interpeller la BNP, une lettre serait peut être plus efficace? Vous pouvez en envoyer une aux principaux dirigeants de la BNP
Dire Stop aux investissements radioactifs !
La BNP est la première banque au monde à financer l’industrie nucléaire, avec au moins 13,5 milliards d’Euros de transactions radioactives entre 2000 et 2009.
La BNP étudie en ce moment même sa contribution au projet de construction d‘un réacteur nucléaire dangereux à Angra dos Reis, à 150 km de Rio. Pourquoi dangereux ? La construction de ce réacteur a commencé en 1984 pour s’arrêter en 1986, au moment de Tchernobyl, faute de financements internationaux. Alors que 70% des pièces du réacteur sont stockées sur le site depuis cette date, et que le projet correspond aux standards de sûreté d’avant Tchernobyl, la construction a recommencé il y a quelques mois, comme si 25 ans ne s’étaient pas écoulés… car les financements se débloquent.
La BNP utilise entre autres mannes l’argent des particuliers pour financer ces projets nucléaires dangereux. Les clients de la BNP sont en droit de demander des comptes à leur banquier sur ce qu’il fait avec leur argent. Pour connaître l’usage des fonds par la BNP et lui demander plus de transparence, rendez vous sur le site www.ouvavotreargent.com.