J'ai vu naître la lumière dans le doute ultime,
J'ai vu des larmes se transformer en or.
J'ai vu saigner la rose du bout de l'épine,
J'ai vu des hommes reconnaître leurs torts.
J'ai toucher la vérité du bout des doigts,
Bercé par les paroles des Sages.
J'ai su tracer au dessus du superficiel ma voie,
Et j'y est rencontrer d'autre gens de passage.
J'ai eu preuve que ce monde n'était pas perdu,
Qu'il y'avait des gens capable d'observer, de se remettre en question.
J'ai eu preuve qu'il restais des êtres non déchus,
Que nous n'étions pas seulement une armada constituer de con.
J'ai vu l'espoir, je l'ai caresser, je l'ai bu.
Je l'ai fait miens.
J'ai vu la vie, je l'ai décrite, donner son goût,
Je n'regrette rien.
Et pourtant, mal-grès tout cela,
Je reste humain.
Et faible.
Je n'comprends pas, pourquoi les gens cherchent une raison d'être ici,
Au lieu de chercher à construire quelque chose.
De chercher à construire une raison d'avoir été ici...
Nous sommes le résultat du hasard naturel,
Nous n'avons pas de destiné tracée.
S'il y as quelqu'un au-dessus de nous,
il n'est là que pour regarder la fourmilière évoluer.
J'aime à me dire qu'au milieu de tout ces sombres abrutis superficiels,
Avide de pouvoir, de luxe, d'argent, de beauté,
Je trouverais quelques perles rares, différentes...
J'aime à y croire.
Mais mal-grès mon expérience, le fait que j'ai vu l'espoir,
Mal-grès tout mes discours, pour tiré certain du noir,
Aujourd'hui je n'ai plus de force. Plus d'envie.
Je suis vide, coincé entre la mort et l'ennui....
Je n'ai plus foi en l'homme.
Je crache sur la Vie....
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