Chômage des jeunes : face au constat, place aux solutions ! 84% des recruteurs estiment qu’un jeune qui a effectué une formation professionnelle a plus de chance de trouver un emploi qu’un jeune qui n’en a pas suivi selon un sondage BVA pour l’AFPA 1
Alors que la situation des jeunes dits « Génération Y » sur le marché de l’emploi n’a jamais été si précaire avec un taux de chômage de 23,3 % , alors que les jeunes représentent près du quart des demandeurs d’emploi en France, l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) a souhaité recueillir avec BVA, les perceptions croisées des recruteurs et des jeunes sur les solutions à mettre en œuvre pour faire face à ce fléau social. Les enseignements sont limpides : en tant que formule d’acquisition de compétences, la formation professionnelle est plébiscitée par les DRH comme par les jeunes de qui y voient le meilleur chemin vers l’emploi. Plus qu’un emploi, les jeunes visent un métier durable en accord avec leurs valeurs La formation professionnelle plébiscitée par 84% des DRH et des chefs d’entreprises et par 72% des jeunes Le bénéfice de la formation professionnelle est unanimement reconnu, notamment par les DRH / chefs d’entreprise. Plus de 4 sur 5 jugent qu’un jeune qui a effectué une formation professionnelle à plus de chance de trouver une emploi qu’un jeune qui n’a pas suivi de formation professionnelle, les deux tiers qu’il s’adapte mieux au règles de l’entreprise et 40% qu’il est plus motivé. Les jeunes, bien que légèrement moins enthousiastes notamment sur l’impact de la formation professionnelle sur la motivation, ne sont pas en reste. Un enseignement classique jugé inadapté par les DRH / chefs d’entreprise Seul un peu plus du tiers des DRH / chefs d’entreprise trouve l’enseignement classique adapté au monde du travail alors que 56% des jeunes sont de cet avis. On notera également pour ces deux populations la très faible part des interviewés qui le juge très adapté (3% pour les DRH / chefs d’entreprise et 14% pour les jeunes). Dans le détail, les TPE et les jeunes à la recherche d’un emploi se montrent les plus critiques à l’égard de l’enseignement reçu par les jeunes. Les savoir-être professionnels, une priorité des recruteurs sous-estimée par les jeunes La question des savoirs-être professionnels intéresse de plus en plus les recruteurs. Savoir rédiger un CV, savoir se présenter, comprendre les règles de l’entreprise, exprimer sa motivation sont autant de compétences transverses qui vont bien au-delà des savoir-faire. Ces éléments sont une priorité pour les recruteurs et les chefs d’entreprises, pour qui la motivation est le 1er critère de recrutement (à 67%), avant même la formation ou le niveau de diplôme. Les jeunes sont ambivalents face à intérêt des recruteurs pour les savoir-être professionnels puisqu’à 52% d’entre eux, le premier critère pour le choix d’un emploi est l’épanouissement personnel sur le lieu du travail : plus qu’un emploi, les jeunes recherche un métier durable, dans lequel ils se sentent bien.