Après avoir quitté la gauche et la République en propulsant, à plusieurs reprises, des propos
indignes et contestés, Georges Frèche avait néanmoins conservé son siège de président de la Région Languedoc-Roussillon lors des dernières élections régionales et s’est éteint d’un arrêt
cardiaque.
A 72 ans, l’intellectuel qui se disait “éternel socialiste” mais reniait ses idées à chaque énormité prononcée lui valant une triste fin de carrière, a déposé les armes en mourrant sur scène
comme il le souhaitait.
Hommages mitigés ci et là, il faut conserver de lui l’image du bâtisseur qui fit de Montpellier une grande ville qu’il administra pendant 30 ans, l’orateur doué et le visionnaire qui dopa sa
région pour laquelle, il faut le souligner, il s’est battu jusqu’à son dernier souffle.
Au-delà, “seule doit rester l’image d’un homme engagé” comme l’a rappelé Martine Aubry qui a adressé, tôt, ses condoléances à sa famille et ses proches, tout comme l’ont fait
Hélène Mandroux, Maire de Montpellier ou François Hollande qui insistait pour “qu’on retienne plus ce qu’il avait fait que ce qu’il avait dit” …
Source : ps76