PIGUT a 6 mois… et ça se fête!

Par Pigut

Juste le temps d’un clignement d’oeil et voilà que PIGUT atteint déjà ses 6  mois d’existence… en si peu de temps, que de transformations pour moi, de rencontres, de progrès dans mon avancée vers le bonheur et bien sûr que d’idées véhiculées, échangées grâce à PIGUT, un vrai bonheur!

Pour fêter l’événement, je vous avais proposé de participer à l’écriture d’un article sur le thème Petites Idées pour Grandes UTopies plein de VOS idées et je peux dire que je ne suis pas déçue du résultat!

Un grand merci à toutes les participantes pour leurs superbes Petites Idées pour Grandes UTopies, j’ai vraiment beaucoup aimé cette petite expérience! (Note : pour ceux qui veulent encore participer, n’hésitez pas à m’envoyer encore vos articles, ils seront ajoutés!)

  • Françoise Degenne (qui s’est vue obligée de participer suite à mon insistance…) nous offre un peu de poésie en photographie avec des fleurs magnifiques rarement contemplées :
  • Fleur de Café par Françoise

    Fleur de Rhubarbe par Françoise

  • Pauline du blog Aspiring Vegan fait le plein de petites choses pleines de sens en guise de cadeau… que demander de plus?
  • Les meilleurs cadeaux

    Pas la peine de vous rappeler que la saison des fêtes approche et qu’on sera bientôt exhortés à courir les magasins – ou au moins les sites web – afin d’acheter des cadeaux pour nos proches.

    Athée, anticonformiste et ayant une sacrée horreur des foules, je m’abstiens de participer à cette orgie de la consommation ostentatoire, tout comme les anniversaires, les fêtes des mères et des pères, Halloween…  les occasions d’offrir se multiplient au fur et à mesure que les commerçants tentent d’étaler leur chiffre annuel plus régulièrement (ce que je comprends fort bien).

    N’allez pas penser que je ne fais jamais de cadeaux – c’est juste que quand la date est imposée de l’extérieur, il me semble que le geste ne peut pas venir de l’intérieur, et cela me gêne.

    Le plus souvent j’achète un cadeau quand je remarque un objet dans une vitrine ou sur un étal de marché qui me fait penser à quelqu’un. Cela peut arriver au cours d’un voyage, ou au hasard de mes déplacements sur Internet… Ces cadeaux, j’aime bien les emballer dans un foulard, un torchon ou même un chiffon, quelque chose qui servira après au lieu d’être jeté.

    Bien sûr, quand je suis invitée chez les gens je n’arrive pas les mains vides. Le plus souvent j’apporte quelque chose à manger, de préférence fait maison.

    Mais le plus beau cadeau à cette époque à cent à l’heure est peut-être un peu de son temps, le temps d’aider quelqu’un, de lui tenir compagnie, d’écrire un mot, un mail, un texto pour garder le contact. Ces cadeaux-là, on pourrait même les offrir plus souvent.

    Alors pour les six mois de Pigut, je propose ces quelques lignes en guise de demi-bougie avec tous mes voeux de longue vie et de bonheur vert et végétal.

    Et je vous avoue malgré tout mon cadeau préféré : quelques graines ramassées pendant une promenade, une bouture, un petit plant qui s’est semé… Quoi de plus merveilleux que cette promesse de vie à venir ? Cela me fait plus de plaisir que n’importe quel tour de magie… mais bien sûr, ce n’est jamais une obligation !!!

  • Déborah du blog La Fabrique à Tout a aimablement pris un peu de temps pour nous faire partager les sublimes fruits de chez elle :
    • Fruits par La Fabrique à Tout

  • Quelques confidences bienvenues suivies d’une magnifique recette personnelle pour la contribution de Tombouctou du blog Much More than Shushi :
  • Le goût de Pigut

    Ou comment une non-bio, non-végétale, non-green, non-animaliste, non « home-made » maniac est devenue fan de Pigut.

    Pour faire simple, je dirais que c’est mon corps le responsable. Oui, la faute à ce grand champion de la somatisation, à ce grand délicat, jumeau caché de la Princesse au petit pois, à cet anarcho-nihiiliste qui envoie valdinguer toutes les règles et fonctionnements « normaux ».
    Ses accès caractériels, j’ai tenté de les endiguer à coups de traitement médicamenteux de toutes sortes pendant des années. Puis, insidieusement, légèrement, la greffe allopathique a été rejetée.

    1ère étape. Réaliser que la nourriture ne fait pas que finir en coussin moelleux sur mes hanches, mais est aussi assimilée par mon organisme (ou pas, et c’est justement ça le principal problème). Et doit donc avoir un effet sur le zozo en question.
    D’où la suppression du lait de vache le matin. Ce qui, 2 jours plus tard, a donné l’occasion d’un « Oh, ça va mieux dis-donc! ». Puis, le lait de soja au chocolat ou à la vanille c’est drôlement bon (euh… c’est pas complètement vrai, il y a une éééénorme variabilité de la chose suivant la marque).

    2ème étape. Découvrir que l’on peut cuisiner avec des produits soja-esques. Le plus basique étant les crêpes au soja-vanille. Un deux-en-un fort avantageux.

    3ème étape. constater que « Grand corps somatisé » se sent bien mieux quand il ne rencontre pas trop souvent de la viande.

    4ème étape. Limiter le caractère moelleux de mon anatomie en m’engouffrant avec délice dans la cuisine végétale. Ahhhhh, ce que j’aime ces purées d’amandes, de noisettes… elles ont définitivement exclu le beurre et la crème de mon frigo.

    5ème étape. Conséquence logique de tout ce qui précède, s’enthousiasmer pour le « fait maison ». Non pas pour glorifier un retour à la tradition, ou parce que je serais en plein trip « mère nourricière ». Juste pour pouvoir déguster des fondants au chocolat sans beurre ni oeufs, des carrot cakes pas saturés en sucre raffiné (un autre agresseur sous surveillance aiguë lui aussi), du pain raisonnablement salé qui me permet de ne pas me transformer en éponge avare de toute l’eau qu’elle contient dès que je grignote un quignon.
    Et puis, c’est un vrai plaisir de concocter moi-même de « bonnes choses » dans tous les sens du terme. Bonnes au goût (en tous cas, j’essaie…) et bonnes pour « Grand corps apaisé ».

    Logiquement, j’étais prête à rencontrer Pigut. Et à adhérer. Même si mon point de départ est très ego-centré. Je ne suis pas totalement étrangère à ce monde. Dans une autre vie, j’étais même experte en matière de mouvement coopératif japonais (précurseur des AMAP soit dit en passant).
    Sauver la planète, je ne sais pas. Mais améliorer le quotidien, le confort de chacun, c’est certain. Il suffit d’ailleurs souvent de pas grand chose pour se sentir bien mieux.

    J’allais oublier le n°6 : cuisiner sans produits laitiers, ni oeufs, ni gras, pour le plaisir de ne pas faire comme tout le monde. Des carrot cakes sucre blanc-oeufs-beurre, il y en a des milliards sur la toile. Des poti’cakes vegan, beaucoup moins, j’en suis sûre. Et ça, ça m’éclate !

    Cake végétal au potimarron

    Cake au Potimarron par Tombouctou

    Pour un cake

    150 g de chair de potimarron
    100 g de farine de kamut
    50 g de farine de blé
    250 g de tofu soyeux (maison, merci Pigut!!)
    6 cs de sucre roux
    5 cs de purée de marrons nature
    2 cs d’huile de noix
    1 cc de bicarbonate de soude
    1 cc de poudre à lever
    1 cc de cannelle
    1 cc de gingembre
    1/2 cc de muscade
    mélange de graines (courges, pignons…)

    Préchauffer le four à 190°C.
    Laver le potimarron et le raper. Dans un récipient, mélanger la chair avec l’huile et 3 cs de sucre.
    Dans un autre saladier, mélanger la farine, 3 cs de sucre, les épices et le bicarbonate.
    Délayer la purée de marrons avec le tofu soyeux. Ajouter la levure et incorporer le tout au potimarron. Puis la farine.
    Verser l’appareil dans un moule à cake. Saupoudrer avec le mélange de graines et 1 cs de sucre.
    Cuire 40 minutes.

    Bien laisser refroidir avant de déguster car le cake est assez humide à la sortie du four.

  • L’idée de BiÔna du blog Foodway to Green Heaven, toute en couleur va vous surprendre :
  • Je pense depuis longtemps à réconcilier les gens avec les couleurs. En particulier avec l’émotion du beau procurée par les couleurs. Une utopie esthétique, en sorte… Mon expérience des couleurs, somme toute très personnelle, est réellement enrichissante, et j’aimerais la partager. Les couleurs dans la nourriture, dans la rue, sur des vêtements, dans le ciel… vibrent autour de moi et embellissent mon quotidien. « Si seulement je pouvais partager cette richesse », me dis-je parfois face à une couleur irrésistiblement belle, poignante ou complexe.
    Si seulement les couleurs pouvaient être vues et ressenties telles qu’elles existent, sans préjugés. Leur ouvrir notre perception.
    Je souhaite mettre une base de données sur mon blog (soyons réaliste, disons début 2011), afin que chacun puisse déposer son expérience d’une couleur qui l’a touché. Par une image ou simplement par des mots, et surtout, un nom donné à cette couleur. La subjectivité fera entièrement partie du projet.

    Bleu Bus par BiÔna

    Voici un exemple avec la photo ci-dessus. Son nom est bleu bus. J’attendais le bus et j’ai été subjuguée par un pigment improbable répandu sur la chaussée. Je suis restée perdue dans ce bleu quelques minutes. Je l’ai pris maladroitement en photo, mais il fait depuis lors partie de moi, il vit toujours, vif et lumineux, tel une déchirure de volupté faite à l’ordinaire.

    J’ai hâte de mettre cela en place, j’attends des avis, des suggestions et à terme, des participations !

    ***

    Entre nous :

    Alors ne sont-elles pas talentueuses nos participantes? Que pensez-vous de leurs idées?

    Avez-vous d’autres idées à partager pour les 6 mois du site?

    Avez-vous des commentaires à faire pour améliorer PIGUT?