Le Parti Socialiste dénonce les nouvelles orientations de la Poste et l’abandon progressif de ses missions de service public.
Durant la seule année 2009, pas moins de 438 bureaux auront été supprimés, ce qui représente une réduction de 3% de la présence de La Poste sur le territoire. En plus de ces fermetures, l'entreprise publique réorganise ses bureaux. Elle a ainsi rétrograde 571 "bureaux centres" en "bureaux de proximité". La conséquence pour les usagers est immédiatement visible : moins de service et des horaires d'ouverture écourté.
Cette stratégie de La Poste s'accompagne d'une pression sur les salariés. D'une part un départ à la retraite sur trois n'est pas remplacé et d'autre part les équipes de remplaçants censées pallier aux absences sont supprimés, aux agents disponibles de compenser cette absence de personnel.
Le Parti Socialiste refuse ces dérives et demande au gouvernement et à la direction de la Poste de revenir sur une stratégie allant à l’encontre de l’intérêt général. Il lui demande d’entendre et de prendre en compte le succès et le message du référendum populaire en faveur d’un service postal accessible et universel.
Il rappelle au gouvernement et aux dirigeants de la poste les missions de service public de l'entreprise. Chaque habitant a un droit d’accès au service public postal qui joue un rôle essentiel dans l’aménagement du territoire.