Il y a certain moment qui nous rappelle notre enfance, un passé révolu qui nous manque quelque peu. Un temps ancien que tout le monde se remémore comme une excellence, fondement principal de notre aspect actuel. Il est malheureusement souvent détruit par une réalité toute autre ou un angle de vision différent.
Il y a peu, lorsque j’ai appris que Sonic allait revenir en 2D, avec un design très proche d’antan, j’ai comme eu, pourrait-on dire, un flashback de quinze années en arrière. Une époque où Sonic faisait son apparition dans ma chambre avec, une console aujourd’hui mythique, la SEGA MEGADRIVE.
Cela peut paraître anecdotique mais c’est avec beaucoup d’ambition et de cœur que j’attendais ce « renouveau », ce sentiment de vivre un moment déjà passé. Alors lorsque j’ai pu enfin mettre les mains sur ce Sonic 4 : Episode 1, j’ai espéré que celui-ci réponde à mes espérances et c’est alors que…
La claque… Le jeu n’a pas changé d’un iota, (ce que certaines personnes déploreront), enfin ce que je veux dire c’est que je retrouve des sentiments connus, une maniabilité identique et des graphismes franchement réussis. L’esthétique est fine, les décors aussi riches qu’avant et la vitesse de notre cher hérisson bleu n’a plus été aussi véloce depuis Sonic Adventure sorti en 1999 sur Dreamcast.
L’histoire n’aura quant à elle pas l’once d’une nouveauté, ce nouvel épisode se déroule juste après Sonic & Knucles face à un Dr Eggman aigrit d’avoir été vaincu. Il revient donc de plus belle avec ses anciennes machines un peu plus améliorées. Les sonorités sont restées fidèles à la série, elles sont dynamiques, envoutantes et vous donne l’engouement nécessaire de gambader au travers des mondes proposés.
En parlant de ça, le jeu est composé de quatre zones où chacune contiendra trois niveaux, sans oublier bien évidemment le boss final et quelques étapes spéciales. Nous avons donc le droit ici à : Splash Hill Zone, Casino Street Zone, Labyrinth Zone, Mad Gear Zone. Du plaisir à l’état brute !
En ce qui concerne la durée de vie, vous avez de quoi faire, d’autant plus que les mondes sont rejouables à l’infini grâce à la possibilité de sélectionner chacun d’entre eux séparément via le menu principal. De quoi passer quelques heures vraiment sympathiques à battre ses records pour le bien de soit et de sa fierté envers ses amis.
Car oui, le plus important dans ce genre de jeu, c’est le scoring ! Le fait de pouvoir partager ses performances avec ses amis est un met délicieux qui ne cesse d’accroitre nos appétits de gamers. Car outre cet aspect, la difficulté va crescendo mais n’est que rarement insurmontable. Nous aurions voulu bien évidemment un peu plus de challenge mais bon, nous ne pouvons pas tout avoir ! Ce n’est que le premier épisode d’une série en reconstruction et nous espérons qu’elle saura, par la suite, se renouveler à nouveau et apporter quelque plus sympathiques.
Effectivement, car comme je le survolais précédemment, le « plus » gros défaut, si l’on puis dire, sera la redite trait pour trait d’une série sortie il y a belle lurette. Cependant, il faut reconnaître une chose, c’est qu’ils ont osé revenir sur les bases saines qui ont fait leurs succès, un succès perdu depuis malheureusement des années par des jeux oscillant entre le moyen et le médiocre.
C’est donc un nouveau titre vraiment digne de la série qu’ils nous offrent là avec quand même, ne rechignions sur rien, quelques nouveautés. Tout d’abord, cet esprit communautaire, deuxièmement une version haute définition vraiment sublime, troisièmement un saut dash automatisé, bref rien de bien transcendant mais tout ce qu’il faut afin d’appâter les gamers déçus depuis des années.
Soit, je ne vais pas continuer pendant des heures, vous l’aurez compris, Sonic 4 : Episode 1 est un jeu à posséder absolument. Que vous soyez novice ou bien un vieux de la vieille, vous trouverez dans ce titre développé par Dimps un passe temps de choix ainsi que des souvenirs impérissables. Il vous coutera la bagatelle de 1200 Microsoft points sur XBLA, environ 12,99 euros sur PSN et 1500 Wii Points sur le WiiWare.
See Ya !