Arman

Exposition ARMAN du 22 septembre 2010 au 10 janvier 2011

Grande figure de l'art français de la seconde moitié du 20ème siècle, cette rétrospective présentée au Centre Pompidou à Paris vous propose une traversée de la production artistique d'ARMAN.

Influencé par la peinture et l'abstraction, il va développer une oeuvre en phase avec son époque, en utilisant des objets manufacturéés produits par la socièté de consommation.

c'est par le critique d'art Pierre Restany, en 1960, que son art  et qualifié de nouveau réalisme comme celui de ces amis Yves klein et Martial Raysse.

A partir de notre traversée au sein de l'exposition on comprend que ces Accumulations faites à base de rébus ou d''instruments classiques découpés font encore écho avec notre socièté d'aujourd'hui. Par ces oeuvres il est témoins du début d'une production sérielle. Aujourd'hui il semble que l'envahissement de l'environnement par diverses formes de déchets s'est installés au sein de notre socièté. Une pollution dans son sens figurée aussi.

Au travers d'une certaines colères exprimées dans la découpe des instruments classiques: violoncelle, piano, violon... Il part de la destruction pour en faire une création. Est-ce la destruction des codes et des valeurs traditionnelles détruitent au profit de nouvelle idée reconstituée par des bouts du passé que construit un avenir?

Les spectateurs sont amenés à traverser sept sections comprenant les territoires de l'artiste. De l'informel à l'objet,  nous dirige vers un travail de non figuration, influencé par le all over et les grands formats. Il cherche également à incorporer l'objet musical dans le champ spatial de ces tableaux. Les poubelles et le plein,  est une sorte de jeu artistique ayant pour concept de réunir les poubelles ménagères dans des boîtes. En 1960, il organise une exposition sur "le Plein" en réponse à l'exposition sur "le Vide" d'Yves Klein. La Galerie est alors rempli jusqu'au plafond de détritus. Dans la partie intitulée: La Masse critique de l'objet, Arman se sert du prinicpe de l'Accumulation, celle-ci utilise la répétition en grand nombre d'un objet ou d'un même type; on pense évidement à la production industrielle massive qui prend sa place à cette époque. Ce principe nous fait penser aussi à la passion du collectionneur. Alors que dans Colères et coupes, l'artiste montre par ses performances la déconstruction d'objets. Cependant l'objet est gardé en découpe afin d'être reconstitué. Archéologies du futur, il utilise diverses matières pour enfermer ou conserver ses oeuvres dans la résine de polyester. Les Combustions de mobilier classique comme dans l'installation The Day After évoque une esthétique de catastrophes, de ruine, de fragilité et la conservation de l'objet ou d'une idée dans son rapport au temps. Arman, Renault: Art et industrie, met apparut comme la continuité de la déconstruction d'un objet mécanique puisqu'il prend pour support des mécanismes tel que le moteur d'une voiture. Dans cette partie, ce n'est plus l'accumulation, mais c'est l'assemblage des pièces d'un objets qui intérresse l'artiste au travers de l'histoire de la sculpture. La visite se tremine par J'ai refait le peintre, ou il est montré qu'Arman restitue la couleur en mettant en avant la surface par la question du all over et du geste répétitif.

Cette exposition m'a rappelée qu'aujourdhui encore nous accumulons tout un ensemble d'objet tel que les vêtements et autres pièces uniques trouvées ou acquises. Nous avons souvent l'impression que chaque chose nous servira un jour ou l'autre à autre chose pour une autre création ou un changement. C'est souvent lors d'un déménagement que nous nous rendons compte de tous ces objets accumulés ainsi que de notre obsession à garder et collectionner des bidules.

Plus d'information sur le site:

www.centrepompidou.fr

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