Le gentil Bruce Palling du WSJ nous apprend, dans un article sorti vendredi 22 octobre 2010, que les blogs critiques gastronomiques comptent maintenant, et que certains sont même préférés aux guides ou publications traditionnels papiers. À la bonne heure!
Son article est globalement sympathique pour les bloggeurs et on retrouve d’ailleurs de bonnes références : la belle et voyageuse Aiste (dont j’avais mis le blog en avant il y a bientôt quatre ans) est d’ailleurs joliment citée, ainsi que l’incroyable FoodSnob, entre autres. Pour le reste, il ne faut pas exagérer non plus. Il ne suffit pas d’être jeune, d’écrire en faisant pas mal de coquilles, d’avoir effectué quelques stages en cuisine et de parler sur son blog (avec moins de cinq cents visiteurs par jour) uniquement d’étoilés Michelin ou des très grands classiques, pour devenir une référence. Il faut sortir un peu des sentiers battus, apporter un peu de valeur ajoutée et proposer quelque chose d’original et de différenciant.
Cela me fait penser à un autre texte lu il y a peu. La semaine, Gilles Pudlowski avait rapporté l’avis de Claude Jolly / Lebey sur le danger des blogs, qu’il avait modéré de sa propre opinion et illustré par son expérience. Le coup de gueule de Lebey (visiblement dépassé et très vieux jeu) est-il une façon d’annoncer l’arrivée proche (mais avec tellement de retard) de ses guides en ligne?
Rédigé par chrisos
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