Il est des dimanches de décembre où on l'on s'embête. Il fait froid dehors et le chat dors dans un coin comme s'il était seul au monde. Les amis sont partis en Thaïlande, au Burkina ou à Strasbourg, font de la luge dans les Pyrénées ou finissent de décorer le nouvel appartement.
Bien sur, il n'y a rien à la télé et l'on glandouille sur la toile. Après avoir lu les potins et googueuler les noms de ses ex, on en finit invariablement par tomber sur Myspace. De navigation en errance, la magie opère et l'on en vient, en quelques heures, à être un fan absolu d'artistes, dont les participants de télécrochets n'ont pas le quart du 10ème du talent (Magalie, si tu nous lis, sans rancune !).
De Jamarky à Ray'mee : tour d'horizon de mon dimanche !
La funky family Jamarky
Regroupé un beau jour de 1999, Jamarky compte 9 complices réunis par un amour inconditionnel de la musique. Influencée par des Macéo Parker, Prince, Keziah Jones et autres James Brown, la tribu fonkadélise son public à chacun de ses concerts. Difficile de rester de marbre devant une énergie aussi débordante, un mélange équilibré de cuivres et de voix et un univers hyper cohérent mais explorant d'autre planètes musicales : si la funk reste la base musicale absolue de ces "funk soul brothers", leur démarche artistique est unique puisqu'elle s'ouvre à de nombreux autres horizons musicaux : thèmes jazzy, variations orientales ou encore saveurs "soul".
Pour créer leurs compositions, ils laissent libre cours à leur imagination afin d’ajouter des couleurs singulières à leurs morceaux en français et en anglais ; chaque jamarkien pose ainsi sa touche personnelle à la création.C'est peut être pour cela qu'on entend d'ailleurs d'eux qu'il sont "recherchés pour les délits suivants : aiment la musique funky, les pattes d’eph, les chemises qui claquent et sont particulièrement dangereux pour la chaleur de leurs rythmes, de leurs voix et de leurs textes".
On a déjà pu entendre Jamarky dans toute l’Essonne, à la Scène Bastille, au Gibus, au Canal Opus, au Cithéa, au Tryptique, à l'Abracadabar et sur les péniches des bords de Seine et d’ailleurs. Ils ont été récompensé du prix de la Joute Musicale 2006 lors d'un tremplin au Tryptique. C’est cette expérience musicale que le groupe transmet à chaque concert, mettant récemment le feu à L'Entrepot.
Pour goûter au funk de Jamarky : www.myspace.com/tribujamarky
Un oeil sur eyejack
On ne sait pas grand chose d'Ilan et Cyrille, respectivement chanteur et guitariste d'eyejack. Où et comment se sont-ils rencontré ? Pourquoi ont-ils décidé de faire un bout de chemin musical ensemble ? Myspace n'étant ni voici ni Gala, on a réellement envie de dire que l'on s'en moque totalement quand on les écoute, tant l'évidence est là. La voix de velours d'Ilan nous emporte, le temps des 4 chansons mises en ligne, dans un univers pop-rock-soul, teinté de Stevie Wonder et de Lenny Kravitz.
www.myspace.com/eyejackmusic
Djinn, le groupe qui aime son logo
Le moins que l'on puisse dire c'est que Djinn de manque pas d'humour et d'autodérision si l'on s'en tient à l'écoute de leur teaser (François Pérusse es-tu là ?) et à la manière dont ses membres se décrivent... Il n'empêche que l'univers Djinn n'est pas celui que l'on pourrait croire...
En effet, généralement, les français se prenant pour des chanteurs anglo-saxons, c'est la cata absolue. Et bien pas là ! La langue de Shakespeare est mise à l'honneur dans un rock assez noir mais emprunt d'une certaine douceur, d'une certaine rondeur. Djinn envoûte assez rapidement nos petites oreilles pour peu que l'on soit ouvert à de nouvelles expériences musicales. En un mot, si tu danses la tecktonick passe ton chemin, si tu fais partie des 99,9999999999999999999999999999 % du reste de la population, tu ne résisteras pas ces 5 oiseaux-là.
On peut découvrir Djinn ici : www.myspace.com/musicdjinn
La suite de ma sélection dominicale, lors d'un prochain dimanche pluvieux et froid... :-)